Un chat mâle castré de 4,5 ans a été présenté pour des manifestations récurrentes évoquant des crises épileptiques focales associées à une modification du comportement. L’examen IRM de l’encéphale, l’analyse du liquide cérébrospinal, et l’examen électroencéphalographique étaient évocateurs d’une encéphalite limbique, sans pour autant permettre de l’affirmer avec certitude. L’encéphalite limbique a pu être confirmer avec certitude grâce à l’examen anatomopathologique post-mortem couplé au dosage sérique spécifique des anticorps anti-LGI1. L’encéphalite limbique féline à anticorps anti-LGI1 (EL-LGI1) est une forme d’encéphalite auto-immune, récemment reconnue chez les chats, possiblement causée par des anticorps ciblant la protéine LGI1. Similaire à sa forme humaine, l’EL-LGI1 chez les chats se manifeste par des crises épileptiques focales, souvent accompagnées d’automatismes orofaciaux et de changement de comportement comme l’agressivité. Le diagnostic repose sur la détection des anticorps anti-LGI1, bien que ce dosage ne soit pas disponible en routine en médecine vétérinaire et particulièrement en France. Ce cas illustre un cas typique d’encéphalite limbique pour lequel un diagnostic a été établi avec certitude en post-mortem et souligne la difficulté du diagnostic pré-mortem.

A 4.5-year-old neutered male cat was presented with recurrent manifestations suggesting focal seizures associated with behavioral changes. MRI of the brain, analysis of cerebrospinal fluid, and electroencephalographic examination were suggestive of limbic encephalitis, although they could not confirm it with certainty. Limbic encephalitis was definitively confirmed through post-mortem histopathological examination combined with specific serum testing for anti-LGI1 antibodies. Feline limbic encephalitis with anti-LGI1 (EL-LGI1) is a form of autoimmune encephalitis recently recognized in cats, possibly caused by antibodies targeting the LGI1 protein. Similar to its human form, EL-LGI1 in cats manifests as focal seizures, often accompanied by oro-facial automatisms and behavioral changes such as aggression. The diagnosis relies on the detection of anti-LGI1 antibodies, although this test is not routinely available in veterinary medicine, especially in France. This case illustrates a typical example of limbic encephalitis for which a definitive diagnosis was established post-mortem and highlights the challenges of pre-mortem diagnosis.