Manifestations neurologiques associées aux anticorps anti-GAD 65 : variabilité clinique et réponse à l’immunothérapie - 19/03/25

Résumé |
Introduction |
Les manifestations neurologiques associées aux anticorps (AC) anti-glutamate décarboxylase-65 (GAD 65) présentent une grande variabilité, complexifiant leur gestion.
Objectifs |
L’objectif de notre étude était de détailler les caractéristiques cliniques, radiologiques et les évolutions sous traitement des patients suivis pour des manifestations neurologiques associées aux AC anti-GAD65.
Méthodes |
Nous avons mené une étude rétrospective descriptive, de 2012 à 2024, incluant les patients suivis au service de neurologie de l’Hôpital Militaire Principal d’Instruction de Tunis pour des manifestations neurologiques liées aux anticorps anti-GAD65. Les données recueillies incluaient les plaintes initiales, les examens neurologiques, le taux des anticorps dans le sérum et le LCR, ainsi que les données électrophysiologiques et d’imagerie. Nous avons précisé la durée du suivi et la réponse aux diverses immunothérapies.
Résultats |
Nous avons colligé 9 patients. L’âge moyen était de 41,25 ans. La sex-ratio était de 2 hommes pourune femme. Six patients avaient une encéphalite limbique, deux présentaient le syndrome de la personne raide et un avait un syndrome de chevauchement. Huit patients ont montré une réponse partielle à complète lors du suivi sous immunoglobulines intraveineuses. Le non-répondeur étaient celui ayant une néoplasie associée et des titres d’anticorps élevés initiaux.
Discussion |
Les AC anti-GAD 65 sont associés à diverses affections neurologiques, notamment l’encéphalite limbique, le syndrome de la personne raide, comme dans notre étude. Le diagnostic repose sur la détection d’AC anti-GAD 65 dans le sérum et/ou dans le liquide céphalorachidien, suggérant une origine auto-immune. La précocité du diagnostic et du traitement peut conditionner le pronostic.
Conclusion |
Les syndromes neurologiques liés aux anticorps anti-GAD 65 varient considérablement. L’étude a montré que l’immunothérapie précoce améliore significativement la majorité des cas, à l’exception de ceux avec néoplasie sous-jacente.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Anti-GAD 65, Encéphalite limbique, Syndrome de la personne raide
Plan
Vol 181 - N° S
P. S36-S37 - avril 2025 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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