Le tremblement palatin (TP) comprend des mouvements anormaux, divisés en types symptomatique (TPS) et essentiel (TPE). Ce cas décrit une patiente de 20 ans développant un TP après le vaccin AstraZeneca, résolu avec clonazépam.

Informations sur la patiente : Une femme de 20 ans, sans antécédents médicaux notables, a développé un bruit de cliquetis dans les oreilles deux jours après le vaccin AstraZeneca contre la COVID-19, sans autres symptômes. Elle a signalé une difficulté accrue à se concentrer. L’examen otologique et neurologique était normal, sauf pour des contractions rythmiques et symétriques du voile du palais produisant 40 à 50 cliquetis par minute, persistant durant le sommeil et la phonation, sans affecter les lèvres, la langue, le larynx ni le diaphragme (Figure 1).

Les tests sanguins, ainsi que les fonctions hépatique, rénale et thyroïdienne, étaient normaux, sans anomalies à l’IRM cérébrale, y compris une absence d’hypertrophie de l’olive inférieure.

Un tremblement palatin essentiel induit par le vaccin a été diagnostiqué en raison de l’apparition rapide des symptômes après la vaccination et de la normalité des résultats cliniques et radiologiques.

Le clonazépam (1mg par jour) a été efficace, bien qu’une récidive partielle ait nécessité de reprendre la dose initiale, complétée par le valproate de sodium (400mg/jour) après six mois. Aucun trouble neurologique n’a été observé lors du suivi.

Le tremblement palatin (TP) est un trouble rare avec deux formes : symptomatique (lésions neurologiques) et essentielle (sans cause identifiable). Le TP entraîne des mouvements rythmiques du palais et des cliquetis auditifs. Il peut avoir des origines centrale, périphérique, volontaire ou psychogène. Ce cas est le premier lié au vaccin AstraZeneca contre la COVID-19.

Le tremblement palatin, trouble rare du palais, peut survenir après le vaccin AstraZeneca, nécessitant son inclusion dans le diagnostic différentiel des symptômes auditifs post-vaccination.