Décrire la répartition saisonnière et mensuelle des accidents vasculaires cérébraux, ainsi que les influences des paramètres météorologiques conventionnels (humidité relative, température et pluviométrie) sur leur survenue.

Nous avons mené une étude transversale, à viser descriptive avec recueil de données rétrospectives portant sur 3198 dossiers de patients avec un diagnostic de certitude d’accident vasculaire cérébral à l’imagerie cérébrale résidant dans la région du Grand Lomé, hospitalisés au cours des années 2019, 2020 et 2021.

L’âge moyen des patients victimes d’AVC était de 58,67 ans (±13,63 ans). Il était noté une prédominance masculine (52,6 %). L’HTA était le facteur de risque cardiovasculaire prédominant (70 % des cas d’AVC). Les motifs de consultation étaient essentiellement le déficit moteur (84,3 %), le trouble de la conscience (51,2 %) et le trouble du langage (49,1 %). Il n’y avait pas d’association significative entre la survenue d’AVC et les variables météorologiques étudiées (humidité relative température, pluviométrie et saison). Il était noté une augmentation non significative de l’incidence des AVC au cours des mois de janvier et juillet correspondant à la période d’harmattan et de mousson dans le Grand Lomé.

L’effet des conditions météorologiques sur la santé est une évidence mais ne s’exerce sûrement pas de façon identique partout à travers le monde.