Neuropathies optiques : neurophysiologie vs imagerie - 19/03/25
Résumé |
Les neuropathies optiques représentent un défi diagnostique complexe. Leur évaluation repose sur une combinaison d’examens cliniques et paracliniques, parmi lesquels la neurophysiologie et l’IRM jouent un rôle clé.
Les PEV constituent un outil sensible pour détecter les anomalies fonctionnelles de conduction et révèlent précocement les dysfonctions axonales ou démyélinisantes, même dans les atteintes asymptomatiques. En revanche, l’IRM permet d’identifier des lésions structurelles du nerf optique et des voies visuelles, tout en orientant le diagnostic positif et différentiel.
La neurophysiologie et l’IRM ne s’opposent pas, mais se complètent dans l’évaluation des neuropathies optiques. Toutefois, en cas de suspicion de sclérose en plaques, les PEV détectent les anomalies fonctionnelles précoces, tandis que l’IRM met en évidence les lésions démyélinisantes dans le nerf optique et ailleurs dans le système nerveux central. Pour les neuropathies compressives, l’IRM identifie la cause structurelle, alors que les PEV évaluent l’impact fonctionnel.
Dans cette présentation, nous insistons sur les rôles respectifs et la complémentarité de la neurophysiologie et de l’imagerie dans la prise en charge des neuropathies optiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Imagerie, Neuropathies optiques, Neurophysiologie
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Vol 181 - N° S
P. S171 - avril 2025 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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