Les Parcours Ambulatoires pour Seniors avec Troubles Cognitifs (PASSCOG), expérimentés depuis 2021 sur 1060 patients franciliens et finistériens par le dispositif Article 51, devraient être généralisés courant 2026.

L’expérimentation vise à diagnostiquer précocement davantage de patients atteints de maladie neurocognitive au stade léger, en proposant, en complémentarité de l’offre hospitalière, des parcours coordonnés en ville.

PASSCOG permet aux patients de plus de 50 ans avec une plainte cognitive un accès précoce à un parcours diagnostique ambulatoire. Les patients diagnostiqués d’une maladie neurocognitive et leurs aidants bénéficient ensuite d’un parcours de prise en charge. PASSCOG assure le remboursement des bilans et des soins neuropsychologiques en ville. Les médecins généralistes, sensibilisés, formés à la cognition et aidés par une téléexpertise, deviennent acteurs de ces parcours aux côtés des spécialistes.

Parmi les 1060 parcours diagnostiques, 25 % ont été initiés par les médecins généralistes : l’objectif est atteint.

Les premières conclusions indiquent que l’étiologie la plus fréquente est la maladie d’Alzheimer (MA), avec 36 % des diagnostics posés. Ces diagnostics sont posés en moyenne à 78 ans, avec un MMSE supérieur à 22 dans 78 % des cas. La durée moyenne des parcours diagnostiques PASSCOG est de 4 mois. Cent un téléexpertises ont déjà été sollicitées par les généralistes.

Cette expérimentation confirme la faisabilité d’un diagnostic précoce à un stade léger d’une MA en ambulatoire, ce qui est primordial à l’arrivée des nouveaux traitements contre la MA.

Ces parcours ambulatoires ont toute leur place pour répondre à l’accroissement des troubles cognitifs, en permettant l’accès à un suivi neuropsychologique en ville afin de retarder l’entrée dans la dépendance.

PASSCOG ouvre de nouveaux parcours ambulatoires, complémentaires du parcours hospitalier, permettant de diagnostiquer précocement des patients de plus de 50 ans à un stade léger avec implication des médecins généralistes.