Une part importante des patients ayant contracté le Sars-CoV-2, connaîtraient après rétablissement une situation de chronicité sous forme de séquelles, communément appelée COVID long notamment les complications neurocognitives.

Évaluer la prévalence des troubles neurocognitifs post-COVID 19 chez le personnel hospitalier.

Décrire leurs caractéristiques cliniques.

Identifier les facteurs sociodémographiques et professionnels associés.

Étude épidémiologique descriptive et transversale réalisée en 2022 chez le personnel hospitalier présentant des troubles neurocognitifs associés au COVID long. Les données ont été recueillies sur les lieux de travail par des entretiens individuels, à l’aide d’un questionnaire basé sur le modèle recommandé par l’OMS.

On a recensé 171 personnes souffrant de troubles neurocognitifs post-COVID, sur un effectif de 538 cas confirmés soit une prévalence de 31,78 %. L’âge moyen est de 45,23 ans ± 7,6. Le sexe féminin représente 74,49 %. Les services les plus touchés étaient les services médicaux avec 57 %. Les médecins et les infirmiers sont les plus atteints. Les troubles neurocognitifs les plus retrouvées étaient les myalgies, les céphalées, les myasthénies et les troubles de mémoire. L’évolution était généralement la guérison, néanmoins des séquelles ont été observées à type de myasthénie et des troubles de mémoire.

Des études similaires trouvent grossièrement les mêmes résultats.

Cette étude met en évidence une prévalence de 31,78 % des troubles neurocognitifs post-COVID-19 chez le personnel hospitalier et permet d’en identifier les caractéristiques spécifiques.