Les méningites lymphocytaires d’origine non tuberculeuse : diagnostic étiologique - 19/03/25

Résumé |
Introduction |
Le diagnostic étiologique des méningites lymphocytaires demeure de nos jours un défi majeur devant une faible sensibilité et spécificité des moyens de diagnostic.
Objectifs |
Étudier le profil étiologique des méningites lymphocytaires documentées non tuberculeuses.
Méthodes |
Nous avons mené une étude rétrospective incluant tous les patients hospitalisés au service des maladies infectieuses pour une méningite lymphocytaire entre 1993 et 2022. Les méningites non documentées étaient exclues.
Résultats |
Nous avons colligé 130 cas, dont 25 cas étaient des méningites lymphocytaires non tuberculeuses (19,2 %). Il s’agissait de 16 cas de méningites bactériennes (64 %), incluant des cas documentés à Rickettsia (56 %), à Brucella (8 %) et à pneumocoque, méningocoque et Legionella (4 %), chacun. L’origine virale était objectivée chez 8 patients (32 %) incluant le West Nile (16 %), le virus varicelle et zona (12 %) et virus Herpès simplex (4 %). Un cas de méningite cryptococcique (4 %) était diagnostiqué.
Discussion |
Le profil étiologique des méningites lymphocytaires est polymorphe. Bien que l’étiologie virale soit la plus connue dans les méningites lymphocytaires, notre échantillon a montré une nette prédominance bactérienne. Nos résultats peuvent-être expliquer par la non-disponibilité des moyens de diagnostic efficace des méningites virales.
Conclusion |
Les méningites lymphocytaires est une pathologie neurologique encore fréquente dont le développement des moyens de diagnostic est nécessaire pour une identification étiologique rapide afin de démarrer un traitement efficace.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Méningite lymphocytaire, Rickettsia, West Nile
Plan
Vol 181 - N° S
P. S104 - avril 2025 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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