Prévalence et facteurs associés aux décès chez les patients VIH suivis dans deux hôpitaux de Douala à l’ère du “test and treat” - 19/03/25

Résumé |
Introduction |
Les complications neurologiques sont fréquentes au cours du VIH. En 2018, l’État du Cameroun a adopté la stratégie “Test and Treat”, dont l’objectif était de traiter les patients nouvellement diagnostiqués positifs au VIH, quel que soit leur taux de CD4.
Objectifs |
L’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence du neuro-HIV et d’identifier les facteurs associés aux décès chez les Personnes vivants avec le VIH (PVVIH) à l’ère du “test and treat”.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive réalisée sur la période de 2016 à 2023. Les dossiers des PVVIH présentant des manifestations neurologiques ont été analysés pour recueillir des données sociodémographiques, cliniques et thérapeutiques. Les facteurs associés aux décès ont été identifiés par analyse univariée avec un seuil de significativité de p<0,05, utilisant le logiciel Epi Info.
Résultats |
La prévalence du neuro-HIV était de 41,1 % parmi les 435/1058 dossiers retenus. L’âge moyen était de 45,5±11,7ans, avec 58,4 % de femmes. Près de 64,8 % des patients neuro-VIH ont été admis avec une maladie au stade IV de l’OMS. La toxoplasmose cérébrale (33,3 %), la méningoencéphalite (25,3 %) et la cryptococcose neuroméningée (9,2 %) étaient les affections les plus courantes. Le taux de mortalité était de 29,4 %. Les facteurs associés à la mortalité incluent l’absence de traitement antirétroviral, un stade avancé de la maladie (OMS IV) et des infections neurologiques graves.
Discussion |
La prévalence du neuro-HIV reste élevée malgré les progrès du traitement antirétroviral. La mortalité est influencée par des facteurs comme l’absence de traitement, un stade avancé de l’infection et des infections cérébrales sévères. Ces résultats soulignent l’importance du dépistage précoce, du traitement antirétroviral précoce et de la prévention des infections opportunistes pour réduire la mortalité.
Conclusion |
Le neuro-HIV reste un problème majeur, avec une mortalité élevée. Des efforts accrus en matière de dépistage, de traitement précoce et de prévention sont nécessaires.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Mortalite, Neuro-VIH, Prevalence
Plan
Vol 181 - N° S
P. S102 - avril 2025 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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