As any high-level athlete, elite ballet dancers are at risk of Relative Energy Deficiency in Sport, whose main etiological factor is low energy availability. In case of chronicity, functional hypothalamic amenorrhea may appear and induced hypoestrogenism major the risk of osteoporosis and fractures. The main objective of our study was to identify the risk factors for the appearance of menstrual cycle disorders in this specific category of athletes. The secondary objective was to evaluate an association between the occurrence of these disorders and the consequences on bone health.

Eighty-three elite ballet dancers from the national Paris Opera, aged between 17 and 42, all ranks combined, from quadrille to prima ballerina were solicited in the study. A self-questionnaire was distributed to the dancers to assess their gynecological, bone and nutritional health.

Among the dancers, 71% have at least one history of cycle disorder. 50% (n=19) of them experienced menarche after the age of 15 or primary amenorrhea. 28.9% (n=11) had experienced at least one episode of secondary amenorrhea during their career. A history of eating disorder was found in 47.4% (n=18) of our cohort. A statistically significant association with a history of eating disorder was thus highlighted (P=0.007).

Au même titre que les athlètes de haut niveau, les danseuses classiques professionnelles sont à risque du syndrome de déficit énergétique relatif dans le sport dont le facteur étiologique principal est une faible disponibilité énergétique. Sur le long terme, une aménorrhée hypothalamique fonctionnelle (AHF) peut survenir et l’hypoœstrogénie induite majore le risque d’ostéoporose et de fractures. L’objectif principal de notre étude était d’identifier les facteurs de risque de survenue de troubles du cycle menstruel chez cette catégorie spécifique de sportives. L’objectif secondaire étant d’évaluer une association entre la survenue de ces troubles et les conséquences sur la santé osseuse.

Quatre-vingt-trois danseuses classiques exerçant au sein de l’Opéra national de Paris, âgées de 17 à 42 ans, du grade de quadrille à celui de danseuse étoile, ont été sollicitées. Un auto-questionnaire leur a été distribué afin d’évaluer leur santé gynécologique, osseuse et nutritionnelle.

Soixante-et-onze pour cent des danseuses présentent au moins un antécédent de trouble du cycle. 50 % (n=19) d’entre elles ont connu une ménarche après l’âge de 15 ans ou aménorrhée primaire. 28,9 % (n=11) évoquent au moins un épisode d’aménorrhée secondaire au cours de leur carrière. Un antécédent de trouble de l’alimentation a été retrouvé chez 47,4 % (n=18) de notre cohorte. Une association statistiquement significative avec l’antécédent de trouble de l’alimentation a ainsi été mis en évidence (p=0,007).