Cyamemazine, a phenothiazine antipsychotic with anxiolytic and sedative properties, is commonly used in the management of severe mental disorders (SMDs) such as schizophrenia, bipolar disorder, and major depressive disorder. Despite its unique pharmacological profile, the impact of cyamemazine on clinical outcomes, treatment adherence, and quality of life (QoL) remains inadequately studied. This study addresses the significant gap in understanding the clinical impact of cyamemazine, a widely used yet under-researched antipsychotic.

This observational study was conducted at a university psychiatry unit in Marseille, France, involving patients with SMDs. Sociodemographic, clinical, and comorbid characteristics were assessed, along with treatment adherence, QoL, and side effects using validated instruments including the Medication Adherence Rating Scale (MARS) and the Schizophrenia Quality of Life Scale (SQoL-18). Multivariate analyses were performed to explore the associations between cyamemazine use and clinical outcomes.

A total of 1,248 patients were included with 55 (4.4%) using cyamemazine. Cyamemazine users presented more severe clinical profiles, with higher anxiety, more hospitalizations, and poorer functioning. Although cyamemazine's anxiolytic effects may improve adherence, its sedative and metabolic side effects were associated with reduced QoL and functional impairment.

The study highlights the need for personalized treatment strategies that weigh the benefits of cyamemazine against its potential risks. Integrating pharmacological and non-pharmacological interventions could enhance patient outcomes.

La cyamémazine, un antipsychotique phénothiazine doté de propriétés anxiolytiques et sédatives, est couramment utilisée dans la prise en charge des maladies mentales sévères (SMD) tels que la schizophrénie, le trouble bipolaire et le trouble dépressif majeur. Malgré son profil pharmacologique unique, l’impact de la cyamémazine sur les résultats cliniques, l’observance du traitement et la qualité de vie (QoL) reste insuffisamment étudié. Cette étude comble une lacune importante dans la compréhension de l’impact clinique de la cyamémazine, un antipsychotique largement utilisé mais peu étudié.

Cette étude observationnelle a été menée dans une unité universitaire de psychiatrie à Marseille, en France, auprès de patients atteints de SMD. Les caractéristiques sociodémographiques, cliniques et comorbidités ont été évaluées, ainsi que l’observance du traitement, la qualité de vie et les effets secondaires à l’aide d’instruments validés, notamment l’échelle d’évaluation de l’observance des médicaments (MARS) et l’échelle de qualité de vie pour la schizophrénie (SQoL-18). Des analyses multivariées ont été réalisées pour explorer les associations entre l’utilisation de cyamémazine et les résultats cliniques.

Au total, 1248 patients ont été inclus, dont 55 (4,4 %) utilisant la cyamémazine. Les utilisateurs de cyamémazine présentaient des profils cliniques plus graves, avec une anxiété plus élevée, davantage d’hospitalisations et un fonctionnement plus médiocre. Bien que les effets anxiolytiques de la cyamémazine puissent améliorer l’observance, ses effets secondaires sédatifs et métaboliques ont été associés à une réduction de la qualité de vie et à une altération fonctionnelle.

L’étude met en évidence la nécessité de stratégies de traitement personnalisées qui mettent en balance les avantages de la cyamémazine par rapport à ses risques. L’intégration d’interventions pharmacologiques et non pharmacologiques pourrait améliorer les résultats pour les patients.