Épidémiologie des infections fongiques chez les patients immunodéprimés - 05/03/25


Résumé |
Parmi les champignons microscopiques, certains sont opportunistes et peuvent être responsables de mycoses invasives, particulièrement en cas d'immunodépression. Les infections fongiques invasives les plus fréquentes sont soit d'origine exogène (essentiellement par inhalation) comme les pneumocystoses et les aspergilloses, soit d'origine endogène (à partir d'un gîte digestif ou cutané) comme les candidoses. Les patients pris en charge pour une hémopathie maligne représentent la population la plus à risque, notamment en cas de neutropénie profonde. Les transplantés d'organes solides cumulent également plusieurs facteurs de risque, qui les rendent susceptibles aux micromycètes. Plus récemment, les patients de réanimation ont été identifiés comme à risque également, notamment chez les patients sous corticothérapie au long cours ou en cas d'infection virale sévère, telle que la grippe ou la Covid-19. Nous détaillerons les déficits immunitaires primitifs qui prédisposent aux infections et qui sont d'ailleurs le plus souvent diagnostiqués chez les nourrissons ou les jeunes enfants dans les suites de survenue d'infections opportunistes ou bien d'infections à répétition. Enfin, nous aborderons les polymorphismes génétiques des principaux récepteurs de l'immunité innée, associés aux infections fongiques invasives.
Mots-clés : Neutropénie, Immunosuppresseurs, Transplantation, Corticostéroïdes, Virus de l'immunodéficience humaine (VIH), Grippe, Covid-19
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