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Cocaïne - 05/03/25

[90-50-0050-A]  - Doi : 10.1016/S2211-9698(25)46623-0 
M. Deville  : Pharmacien biologiste, praticien hospitalier, C. Charlier : Professeur d'Université, cheffe de service
 Laboratoire de toxicologie clinique, médicolégale, de l'environnement et en entreprise, CHU de Liège, avenue de l'Hôpital, 1, 4000 Liège, Belgique 

Auteur correspondant.
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le Thursday 06 March 2025

Résumé

La cocaïne est un alcaloïde extrait des feuilles d'Erythroxylum novogranatense et Erythroxylum coca, des arbustes cultivés au Pérou, en Bolivie et surtout en Colombie. Un usage traditionnel des feuilles de coca est toujours très présent en Amérique du Sud, mais c'est surtout l'usage comme produit illicite qui fait sa réputation puisqu'il s'agit de la drogue stimulante la plus consommée en Europe. Pour augmenter le profit, des produits de coupe, inertes ou non, sont ajoutés à la poudre obtenue par extraction, dont la pureté sur le marché noir est très variable, et souvent autour de 65 %. La cocaïne est surtout consommée par insufflation nasale de la forme sel, et inhalation pulmonaire de la forme base (freebase ou base libre, ou crack). La cocaïne est un produit stimulant, apprécié pour ses effets euphorisants. Elle agit par inhibition de la recapture de la dopamine, de la noradrénaline et de la sérotonine, et exerce également un effet anesthésique local, par blocage de canaux ioniques. Parmi les effets indésirables, outre son potentiel d'abus important, on peut noter des troubles du comportement (violence, paranoïa, etc.), des troubles cardiaques et neurologiques. La consommation de cocaïne peut bien entendu mener au décès. Dans l'organisme, la cocaïne est principalement métabolisée en benzoylecgonine (composé ciblé par les tests de dépistage) et ecgonine méthyl ester. L'anhydroecgonine méthyl ester est un autre métabolite qui apparaît spécifiquement lorsque la cocaïne est fumée, tandis que le cocaéthylène est formé en cas de consommation simultanée d'alcool, ce qui est une association courante puisqu'elle optimise les effets de la cocaïne. Tous ces métabolites peuvent être recherchés dans les milieux biologiques afin d'apporter la preuve d'une consommation de cocaïne.


Mots-clés : Cocaïne, Stupéfiant, Stimulant, Freebase, Crack


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