HTA, expansion mondiale : l’hypertendu, comme le diabétique, doit s’auto-surveiller - 19/06/08
L’autosurveillance est un mot à la mode. Idéaliste, le patient du xxie siècle prend son destin en main, il est co-gestionnaire (avec le médecin et les soignants) de sa santé et de sa maladie. Le diabétique tient le haut du pavé... Et l’hypertendu ? Considéré comme un aimable gadget, susceptible d’aider les amateurs de sensations fortes à se passer du médecin – ce que les cardiologues appréciaient fort peu il y a 25 ans – à mesurer la tension de toute la famille en jouant au docteur, l’autotensiomètre est devenu un outil de santé publique. Aujourd’hui, il pourrait aider à donner l’alerte primaire dans une population au sein de laquelle on admet que l’HTA n’est pas seulement une « maladie des chiffres », que l’on soit diabétique ou hypertendu essentiel, sans ou avec traitement. Alerte justifiée, car l’HTA, comme le diabète, monte en prévalence dans le monde.
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Vol 2006 - N° 0014
P. 11-17 - avril 2004 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.