La démarche d’automédication, qui consiste à vouloir se soigner seul, suppose – on l’oublie trop souvent – un autodiagnostic \npréalable, dont sont bien sûr incapables les adeptes du système (sauf les sujets ayant une pathologie bien définie, à répétition, etc.). Ces dernières années, les critiques acerbes envers ces adeptes ont fait place à des recommandations qui ont (re)placé le pharmacien et ses conseils au centre de cette démarche : plutôt que critiquer l’automédication, ne faut-il pas plutôt l’accompagner ? La « libération » de l’information sur le médicament, la floraison de journaux, d’émissions, de livres sur le médicament et la santé, le retentissement de l’arrivée des génériques, le droit de substitution donné au pharmacien et enfin désormais des médicaments d’automédication génériques... tout cela explique la tendance à l’automédication, le pharmacien restant (devant rester) la référence pour tous, patients et soignants.

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Vol 2006 - N° 0011

P. 17-26 - avril 2004 Retour au numéro

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