Perte d’autonomie récente - 19/06/08
Yves Kagan : chef de service-adjoint ,
Vincent Nguyen : médecin-assistant
Devant une perte récente de l’autonomie, l’objectif est le retour à l’autonomie antérieure. Pour mener à bien cette mission, il convient de se « hâter lentement ». Se hâter, car la désinsertion sociale et le confinement surviennent vite, surtout si l’on se contente du constat défaitiste d’un «coup de vieux ». Lentement pour trois raisons : l’évaluation d’une perte d’autonomie déborde largement le simple cadre médical ; les actions thérapeutiques sont multiples, du médicament à la discussion du choix du logement en passant par la réadaptation ; un délai de 6 mois à 1 an est nécessaire avant de conclure trop prématurément à une perte d’autonomie établie.
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Vol 2004 - N° 0008
P. 10-16 - janvier 2004 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.