Le traitement antirétroviral aujourd’hui - 19/06/08
Marie-France Guérel : Rédactrice en chef
En quinze ans, l’offre thérapeutique antirétrovirale s’est beaucoup diversifiée. Le premier inhibiteur nucléosidique (IN) de la transcriptase inverse du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) a été commercialisé en 1986, puis vint la zidovudine (AZT), et ses analogues. En 1996, on a pu disposer des antiprotéases (IP) et aujourd’hui des inhibiteurs non nucléosidiques (INN). Actuellement, le traitement repose sur des associations synergiques. Elles ont rendu l’espérance de vie des patients contaminés, évaluée à 11 mois en 1984, impossible à calculer désormais en raison de la diminution du taux des décès. Mais ce succès n’est que relatif. \nLes antirétroviraux ne permettent pas d’éradiquer le virus de l’organisme et nombre de questions restent en suspens : elles portent autant sur le développement de résistances aux médicaments actuels que sur l’incidence de leurs effets indésirables qui explique une observance souvent insuffisante des traitements.\nLe rapport Delfraissy 2002 permet de recenser les notions consensuelles pour les infectiologues quant aux articulations du traitement antirétroviral : quand le commencer ? comment l’initier ? comment le surveiller ? pourquoi et comment le modifier ? \nLe rôle de l’infirmière s’avère particulièrement important en termes d’éducation thérapeutique et de surveillance de l’observance.\n
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Vol 2003 - N° 0093
P. 11-17 - mai 2003 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.