Gestion des risques toxicologiques au Burkina Faso: contribution du Laboratoire national de santé publique - 30/01/25
Toxicological risk management in Burkina Faso: contribution from the National Public Health Laboratory.
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Résumé |
Avec l’augmentation des produits chimiques dans le monde, l’homme et son environnement sont de plus en plus exposés à leurs effets toxiques. Ainsi une veille toxicologique est mise en place à tous les niveaux, afin de renseigner sur les risques chimiques éventuels et orienter sur la mise en œuvre d’interventions de santé publique pour y remédier.
Au Burkina Faso, le Laboratoire national de santé publique assure cette veille toxicologique à travers des contrôles sanitaires des produits de consommation. A cet effet un dispositif spécifique mis en place depuis 2015 pour les expertises toxicologiques, nécessitait d’être évalué après plusieurs années de fonctionnement. A travers une étude rétrospective, nous avons réalisé le bilan sur le traitement de ces expertises de 2015 à 2019, afin de proposer des améliorations éventuellement. L’analyse documentaire a constitué la technique de recueil des données.
Au total 238 dossiers d’expertises toxicologiques ont été analysés, dont 62%, étaient des réquisitions judiciaires. En moyenne 48 dossiers ont été traités par an. Les Officiers de police judiciaire ont été les requérants les plus représentés, avec 138 cas de recours. En somme, 1659 échantillons de produits avaient été analysés, avec une moyenne de 332 échantillons par année. Un délai moyen de 116 jours chaque année a été observé pour finaliser un dossier, avec 60,39% d’avis « limité » de 2017 à 2019.
Le dispositif de traitement des expertises toxicologiques au LNSP doit être amélioré sur la réduction des délais et l’élargissement des capacités analytiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
With the increase in the use of chemicals worldwide, people and their environment are increasingly exposed to their toxic effects. Toxicological monitoring is therefore carried out at all levels, to provide information on possible chemical risks and guide the implementation of public health measures to remedy the situation.
In Burkina Faso, the National Public Health Laboratory or “LNSP” carries out toxicological monitoring through health assessments of consumer products and the environment. To this end, a new system for processing toxicological assessments, set up in 2015, needed to be evaluated after several years of operation. Through a retrospective study, we assessed the processing of toxicological assessments at the LNSP from 2015 to 2019, in order to suggest possible improvements. Documentary analysis was the main technique used to collect data.
A total of 238 toxicology reports were analysed, 62% of which were judicial requisitions. An average of 48 cases were processed each year. Judicial police officers were the most represented requesters, with 138 cases of appeal. A total of 1,659 product samples were analysed, with an average of 332 samples per year. It took an average of 116 days each year to finalise a case, with 60.39% of "limited" decisions from 2017 to 2019.
The LNSP's system for handling toxicological assessments needs to be improved in terms of reducing response times and increasing analytical capacity for parameters of toxicological interest.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : risque toxicologique, expertise toxicologique, réquisition judiciaire, LNSP
Keywords : toxicological risk, toxicological expertise, judicial requisition, LNSP
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