Le syndrome des anticorps anti-phospholipides, une entité clinico-biologique à part entière - 19/06/08
Certaines maladies auto-immunes touchent un seul organe, c’est le cas de la thyroïdite de Hashimoto ou du diabète pancréatique, on les appelle maladies spécifiques d’organes. Certaines se caractérisent par de multiples signes cliniques et biologiques : on les nomme alors maladies systémiques ou non spécifiques d’organes. Le polymorphisme de ces dernières pose souvent des problèmes diagnostiques. En effet, un signe clinique peut parfois être caractéristique de la pathologie (éruption du visage dans le lupus, signes cutanés de la sclérodermie), mais souvent il faut faire appel à un ensemble de renseignements clinico-biologiques qui se collectent comme une véritable enquête judiciaire. Le biologiste est un des éléments clefs de cette enquête car il va y participer par la recherche d’auto-anticorps. Ainsi, dans un cadre clinique comme des thromboses récidivantes inexpliquées, outre la recherche d’une thrombophilie héréditaire, il faudra qu’il recherche des anticorps antiphospholipides.
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Vol 2005 - N° 0345
P. 9-14 - juin 2004 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.