Prévalence des symptômes urinaires auprès des femmes nullipares qui pratiquent le rugby en région Bruxelloise - 21/01/25
Prevalence of urinary symptoms among nulliparous women practicing rugby in the Brussels region. An observational descriptive study
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Résumé |
Introduction |
L’objectif de cette étude était d’évaluer la prévalence des symptômes urinaires tels que l’incontinence urinaire d’effort, l’hyperactivité vésicale et la dysurie chez les femmes nullipares qui pratiquent le rugby en région Bruxelloise. Parallèlement, l’étude visait à promouvoir la kinésithérapie périnéale et à améliorer les approches préventives destinées aux entraîneurs et aux joueuses.
Méthode |
Il s’agissait d’une étude observationnelle descriptive sous forme de questionnaires auto-administrés. Les critères d’inclusion étaient : être une femme nullipare âgée de 18 à 35 ans, pratiquer le rugby depuis au moins six mois, s’entraîner au minimum 120minutes par semaine, et être une joueuse amatrice ou professionnelle. Les critères de non-inclusion étaient : appartenir à un club hors de la région Bruxelloise et pratiquer d’autres activités sportives. L’étude portait sur des données relatives à la kinésithérapie périnéale, la pratique sportive, la prévalence des symptômes urinaires pendant cette pratique, le comportement des joueuses face à ces symptômes et l’évaluation de leur intensité à l’aide du questionnaire Urinary Symptom Profile.
Résultats |
L’étude incluait 37 participantes âgées de 18 à 35 ans qui présentaient un IMC moyen de 25,71±4,24kg/m2 (en surpoids). La prévalence de l’incontinence urinaire d’effort était de 27 % pendant les entraînements et de 21 % lors des matchs, celle de l’hyperactivité vésicale était respectivement de 2 et 3 %, celle de la dysurie de 8 et 3 %. Les scores au questionnaire Urinary Symptom Profile étaient de 0,756/9 pour l’incontinence urinaire d’effort, de 2,486/21 pour l’hyperactivité vésicale et de 0,540/9 pour la dysurie.
Conclusion |
Cette étude montre une prévalence accrue des symptômes urinaires pendant la pratique sportive, surtout lors des entraînements. La prévalence de l’incontinence urinaire d’effort (21 à 27 %) est comparable aux données relatives aux autres sports, ce qui classe le rugby parmi les disciplines qui exercent une forte pression sur le plancher pelvien. L’hyperactivité vésicale et la dysurie ont une prévalence moindre. Ces données soulignent l’importance d’améliorer les mesures préventives.
Niveau de preuve |
NA.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
The aim of this study was to assess the prevalence of urinary symptoms such as stress urinary incontinence, overactive bladder, and dysuria among nulliparous women practicing rugby in the Brussels region. Additionally, the study aimed to promote perineal physiotherapy and improve preventive approaches for coaches and players.
Method |
The study was observational and descriptive, conducted through a self-administered questionnaire. Inclusion criteria were being a nulliparous woman aged 18 to 35, practicing rugby for at least six months, training a minimum of 120minutes per week, and being either amateur or professional. Non-inclusion criteria included belonging to a club outside Brussels and engaging in other sports activities. Outcome measures focused on data related to perineal physiotherapy, sports practice, prevalence of urinary symptoms during sports, player behavior towards these symptoms, and the evaluation of their intensity using the Urinary Symptom Profile questionnaire.
Results |
The study comprised 37 participants aged 18 to 35, with an average BMI of 25.71±4.24kg/m2 (overweight). The prevalence of stress urinary incontinence was 27% during training and 21% during matches, while that of overactive bladder was 2 and 3%, respectively, and for dysuria, 8 and 3%, respectively. Scores on the Urinary Symptom Profile were 0.756/9 for stress urinary incontinence, 2.486/21 for overactive bladder, and 0.540/9 for dysuria.
Conclusion |
The results of this study show an increased prevalence of urinary symptoms during sports activities, especially during training sessions. The prevalence of stress urinary incontinence (21 to 27%) is comparable to figures for other sports, placing rugby among the disciplines that exert significant pressure on the pelvic floor. Overactive bladder and dysuria have lower prevalence rates. These issues highlight the importance of improving preventive measures.
Level of evidence |
NA.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Dysurie, Hyperactivité vésicale, Incontinence urinaire d’effort, Rugby
Keywords : Dysuria, Overactive bladder, Stress urinary incontinence, Rugby
Plan
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