Tumeurs non sécrétantes des surrénales et incidentalomes - 16/01/25


Résumé |
Le terme d'incidentalome, qui signifie une anomalie de découverte fortuite, a été associé initialement à celui de « surrénalien » tant sa fréquence est grande. On parle moins d'incidentalome hépatique ou cérébral que d'incidentalome surrénalien. Cela est dû en grande partie à la fréquence des adénomes, lésions bénignes, pour lesquels les critères diagnostiques font l'objet de nombreuses études scientifiques. La multiplicité des imageries en coupes détecte également aujourd'hui de nombreux incidentalomes non adénomateux, comme des paragangliomes. Les recommandations européennes ont été actualisées récemment, et un bilan biologique minimal est clairement requis, permettant d'éviter quelques erreurs d'interprétation, parfois en différé, mais augmentant les coûts et les délais. Si les critères tomodensitométriques de densité spontanée et, à un moindre degré, de lavage sont toujours présents, le caractère homogène est dorénavant également un élément important dans la prise en charge. Les comptes rendus radiologiques doivent être prudents dans leur conclusion si les résultats biologiques ne sont pas connus. L'imagerie par résonance magnétique semble moins requise, et la surveillance plus fréquemment recommandée. Le rôle grandissant de la tomographie par émission de positons, puis des autres modalités de médecine nucléaire pour les lésions de la médullosurrénale doit être connu du radiologue pour aider à la prise en charge.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Incidentalome surrénalien, Adénome surrénalien, Tomodensitométrie, Imagerie par résonance magnétique, Tomodensitométrie par émission de positons
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