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Le diagnostic préimplantatoire: pourquoi, pour qui, où et comment? - 04/01/25

Preimplantation genetic diagnosis: why, for whom, where and how?

Doi : 10.1016/S1773-035X(25)76276-0 
Anne Girardet a, Julien Bessonnat b, Gaëlle Melaye c, Charlotte Sonigo d, Julia Lauer Zillhardt e, Céline Moutou f,

sous l’égide de la Société française de diagnostic préimplantatoire (SFDPI)

a Phymedexp Inserm U1046, université de Montpellier, laboratoire de génétique moléculaire, secteur DPI, CHU de Montpellier, 371 avenue du Doyen-G.-Giraud, CHU Arnaud de Villeneuve, bâtiment Crastes-de-Paulet, 34295 Montpellier cedex 5, France 
b Hôpital couple-enfant, centre hospitalier universitaire de Grenoble Alpes, centre clinique et biologique d’assistance médicale à la procréation, centre d’étude et de conservation des œufs et du sperme humains (CECOS), boulevard de la Chantourne, 38700 La Tronche, France 
c CHU de Nantes Hôtel-Dieu, laboratoire de génétique moléculaire et de DPI, institut de biologie, 9 quai Moncousu, 44093 Nantes cedex 1, France 
d Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP), université Paris Saclay, service de médecine de la reproduction et préservation de la fertilité, hôpital Antoine Béclère, 157 rue de la Porte-de-Trivaux, 92140 Clamart, France 
e UF de diagnostic préimplantatoire, hôpitaux universitaires de Strasbourg, site CMCO, 1 place de l’Hôpital, 67091 Strasbourg, France 
f Université de Strasbourg et UF de diagnostic préimplantatoire, Hôpitaux universitaires de Strasbourg, site CMCO, 1 place de l’Hôpital, 67091 Strasbourg cedex, France 

*Autrice correspondante.

Résumé

Résumé

Disponible en France depuis la fin des années 1990, suite à la création des premières lois de bioéthique, le diagnostic préimplantatoire (DPI) peut être proposé à des patients à risque de transmettre à leur descendance des maladies génétiques particulièrement graves. Leur prise en charge est multidisciplinaire et associe la médecine et la biologie de la reproduction et la génétique. Le DPI consiste à analyser des cellules issues d’embryons obtenus par fécondation in vitro afin de ne transférer que des embryons indemnes de la pathologie recherchée. Après une description du contexte législatif français, nous aborderons le parcours des patients et les techniques d’analyse actuellement utilisées, donnerons quelques chiffres de l’activité nationale et ouvrirons des perspectives d’évol ution de cette pratique.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Abstract

Available in France since the late 1990s, since the advent of the first bioethics laws, preimplantation testing (PGT) can be offered to patients at risk of transmitting particularly serious genetic diseases to their offspring. Treatment is multidisciplinary, combining reproductive medicine and biology with genetics. PGD consists in analysing cells from embryos obtained by in vitro fertilization, in order to transfer only embryos free of the pathology of interest. After a description of the French legislative context, the patient pathway and the analysis techniques currently used will be described, some figures for national activity will be presented as well as open up prospects for the future development of this practice.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : anomalie cytogénétique, cellules embryonnaires, diagnostic préimplantatoire (DPI), fécondation in vitro, maladie monogénique

Keywords : chromosomal abnomality, embryonic cells, in vitro fertilisation, monogenic disease, preimplantation genetic testing (PGT)


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Vol 2025 - N° 568

P. 34-43 - janvier 2025 Retour au numéro
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