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Prostate cancer in solid organ transplant recipients: Results from a multicenter series - 20/12/24

Doi : 10.1016/j.fjurol.2024.102841 
Oussama Hedhli a, , Giancarlo Marra b, Georges Karam a, Pascal Glemain a, Ismaël Chelghaf a, Stéphane De Vergie a, Marie Aimée Perrouin Verbe a, Luigi Biancone b, Paolo Gontero b, Olivier Bouchot a, Jérôme Rigaud a, Julien Branchereau a
a Departments of Urology and Renal Transplantation, Nantes University Hospital Center, Nantes, France 
b Departments of Urology, and Nephrology and Renal Transplantation, Molinette Hospital, University of Studies of Turin, Turin, Italy 

Corresponding author.

Abstract

Introduction

Prostate cancer incidence in immunosuppressed transplant recipients increases as life expectancy improves in this population. However, the management of treatments and immunosuppressive (IS) regimens for solid organ transplant recipients diagnosed with prostate cancer remains poorly defined. Therefore, we conducted a multicentric study to investigate these parameters more thoroughly.

Method

This multicentric, retrospective study includes all kidney, heart, liver, or combined transplant recipients, diagnosed with prostate cancer between 1998 and 2020. IS regimen management, demographic, oncological and survival outcomes were studied here.

Results

A prostate cancer was diagnosed among 87 SOTRs: 70 RTRs, 10 HTRs, 2 LTRs and 5 combined transplant recipients. The mean age at diagnosis was 64.3years with 10.7years mean time from transplantation to PCa. A 38% low risk, 45% intermediate risk and 11% high risk were recorded at diagnosis. Fifty-six patients underwent radical prostatectomy, 11 patients underwent radiotherapy combined with ADT, 4 patients underwent radiotherapy alone, 6 patients underwent ADT alone, 1 patient underwent brachytherapy, 3 patients underwent watchful waiting, 1 patient was treated by HIFU and 5 patients were under active surveillance. Sixteen patients had complementary treatment following biochemical recurrence or positive margins. IS regimen was modified for 69% of patients. Twelve deaths occurred in total (14%) with a 92% and 86%, 3- and 5-year overall survival respectively. Three- and 5-year progression-free survival were 89% and 83% respectively. There was no significant PFS difference between patients treated with radiotherapy and prostatectomy (P=0.94), and patients with or without a change in immunosuppressants (P=0.88).

Conclusion

Guidelines for diagnosis and management of prostate cancer in the general population appears to apply in SOTRs with good oncological outcomes. Active surveillance should also be considered in this population.

Level of evidence

Low

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Introduction

L’incidence du cancer de prostate chez les patients transplantés sous immunosuppresseurs augmente parallèlement à l’espérance de vie croissante de cette population. Cependant la prise en charge thérapeutique et la gestion des immunosuppresseurs chez cette population est encore mal codifiée.

Méthode

Cette étude multicentrique et rétrospective porte sur tous les patients ayant eu une transplantation rénale, cardiaque, hépatique, ou combinée pour lesquels un adénocarcinome prostatique a été diagnostiqué entre 1998 et 2020. Les caractéristiques tumorales prostatiques, les modalités de prise en charge thérapeutique et l’immunosuppression ont été ici étudiées.

Résultats

Quatre-vingt-sept patients transplantés d’organes solides se sont vus diagnostiquer un adénocarcinome prostatique : 70 transplantations rénales, 10 transplantations cardiaque, 2 hépatiques et 5 combinés. L’âge moyen au diagnostic de cancer de la prostate était de 64,3 ans avec un délai moyen entre greffe et CaP de 10,7 ans. Il y avait 38 % de risque faible au diagnostic, 45 % de risque intermédiaire et 11 % de haut risque. Cinquante-six patients ont eu une prostatectomie radicale, 11 patients une radiothérapie associée à une hormonothérapie, 4 patients une radiothérapie seule, 6 patients une hormonothérapie seule, 1 patient a eu une curiethérapie, 3 patients une abstention-surveillance, 1 patient a été traité par HIFU et 5 patients se sont vus proposé une surveillance active. Seize patients ont eu un traitement complémentaire suite à une récidive biochimique ou à des marges positives. Soixante-neuf pour cent des patients ont vu leur traitement immunosuppresseurs être modifié. Douze décès sont survenus au total (14 %) avec une survie globale à 3 ans et 5 ans respectivement de 92 % et 86 %. La survie sans progression à 3 et 5 ans est de 89 % et 83 %. Il n’existe pas de différence significative de survie sans progression entre les patients traités par radiothérapie et prostatectomie (p=0,94), et les patients ayant bénéficié ou non d’un changement d’immunosuppresseurs (p=0,88).

Conclusion

Les recommandations de prise en charge diagnostic et thérapeutique du cancer de la prostate pour la population générale semblent pouvoir s’appliquer aux patients transplantés d’organe solide sous traitement immunosuppresseurs. La surveillance active doit également être envisagée dans cette population.

Niveau de preuve

Faible

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Prostate cancer, Solid organ transplant recipient, Immunosuppression

Mots clés : Adénorcarcinome de prostate, Transplantation, Immunosuppresseurs


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Vol 35 - N° 2

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  • Demographic analysis of penectomies in France from 2019 to 2022
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  • Clinical experience and video description of minimally invasive surgery for benign prostatic obstruction using the Schelin Catheter®
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