Why bother? Becoming helpless and depressed at work when voice is non-instrumental in an unfair organizational environment - 15/12/24
À quoi bon ? Impuissance et déprime au travail quand la prise de parole est inefficace dans un environnement injuste

Abstract |
Reluctance to voice concerns in organizations because of resignation is often depicted as an example of learned helplessness. This statement is made without clear evidence that these states are indeed similar. We address this gap in the literature by explicitly linking diminished voice behaviors and the phenomenon of learned helplessness. Building on the learned helplessness literature, we explored how perceived non-instrumentality of voice in unfair working environments contributes to the emergence of helplessness feelings. We hypothesized that helplessness feelings, in turn, contribute to resignation through reduced engagement in voice behaviors and an increase in depressive symptoms, in accordance with learned helplessness theory. Respondents were 305 workers who completed an online survey of justice perceptions, voice instrumentality, helplessness feelings at work, voice behaviors, and depressive symptoms. Results corroborated the proposed framework in that perceptions of low voice instrumentality in unfair working contexts were significant predictors of workers’ helplessness feelings. Further, as hypothesized, helplessness feelings were linked to fewer voice behaviors and more depressive symptoms, especially when voice instrumentality was low in unfair contexts, emphasizing the role of past voice instrumentality at work.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
La réticence à la prise de parole au sein des organisations en raison de la résignation est souvent présentée comme un exemple d’impuissance apprise. Ce constat est réalisé sans preuves claires que ces deux états sont effectivement similaires. Nous visons à explicitement vérifier cette correspondance en établissant un lien entre les comportements de diminution de la voix au travail et le phénomène de l’impuissance apprise. En nous appuyant sur la littérature relative à l’impuissance apprise, nous avons étudié comment la perception de faible instrumentalité de la voix dans des environnements de travail injustes contribue à l’émergence de sentiments d’impuissance. Conformément à la théorie de l’impuissance apprise, nos hypothèses impliquent qu’un haut niveau de sentiment d’impuissance contribue à une résignation en réduisant l’engagement dans les comportements d’expression et en augmentant les symptômes dépressifs. Nous avons interrogé 305 salariés concernant leurs perceptions de la justice, d’instrumentalité de la voix, de sentiments d’impuissance au travail, des comportements de voix et de leurs symptômes dépressifs. Les résultats ont corroboré nos hypothèses en ce sens que les perceptions d’une faible instrumentalité de la voix dans des contextes de travail injustes étaient des prédicteurs significatifs des sentiments d’impuissance des travailleurs. De plus, un haut sentiment d’impuissance au travail était lié à moins d’utilisation de la voix et à davantage de symptômes dépressifs, en particulier lorsque l’instrumentalité de la voix était faible dans des contextes injustes soulignant le rôle de l’instrumentalité de la voix passée au travail.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Organizational justice, Voice behavior, Learned helplessness, Voice instrumentality, Depressive symptoms
Mots clés : Justice organisationnelle, Comportement de voix, Impuissance apprise, Instrumentalité de la voix, Symptômes dépressifs
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