Conseil local de santé mentale (CLSM) : un acteur clé de la santé communautaire - 12/12/24


Résumé |
La prévention en psychiatrie, qu'elle soit primaire, secondaire ou tertiaire, ne relève pas du seul système de soin, mais également de l'organisation sociale. La précarité, la difficulté à accéder à un logement, l'insalubrité, l'isolement social, la stigmatisation et l'exclusion sont des facteurs de risque accrus de troubles psychiques et de rechute. La santé mentale est ainsi conditionnée par une large gamme de facteurs sociaux qui impliquent une multitude d'acteurs. Agir sur ces dimensions, en vue de promouvoir la santé mentale, dépend donc de l'organisation sociale et de l'action politique menée par les pouvoirs publics. Les Conseils locaux de santé mentale (CLSM) constituent un espace au service de cette approche. Intégrés dans la cité, dans une logique de démocratie locale, ils réunissent des élus, des aidants, des usagers et des professionnels de la psychiatrie de façon à promouvoir la santé mentale dans la cité en agissant pour la réduction des inégalités de santé et sur des déterminants de la santé. Cette démarche s'inscrit plus largement dans un courant contemporain de la psychiatrie qu'il est possible de nommer « psychiatrie citoyenne ». Nous revenons dans ce travail sur la définition des CLSM et de la psychiatrie citoyenne, pour ensuite en décrire le fonctionnement régulièrement retrouvé. Nous conclurons par une réflexion et un ensemble de questions sur les enjeux des CLSM pour l'avenir.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Psychiatrie citoyenne, Prévention, Conseils locaux de santé mentale, Inégalités sociales, Politiques de santé
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