This study aimed to investigate associations between cardiorespiratory fitness (CRF) and lower limbs muscle power with mental health outcomes (depressive symptoms and powers and difficulties) in children from a middle-income country with one of the highest prevalence of depression globally.

A cross-sectional study.

Children and adolescents (aged 11–14 years) without from 10 public schools of four distinct geographical regions of Canoas city (Brazil) were invited to take part in the study. Physical fitness and mental health outcomes were assessed in a single visit. Physical fitness components assessed were CRF (multistage 20-m shuttle run test) and lower limbs muscle power (vertical jump). Mental health outcomes included the power and difficulties questionnaire (SDQ) and depressive symptoms (Patient Health Questionnaire-modified for Adolescents [PHQ-A]). Linear regression models, adjusted for relevant covariates, were performed.

A total of 545 participants (52.5% female, mean age=12.38 [1.2] years) were evaluated. A higher CRF was associated with lesser depressive symptoms (B=−0.15, 95%CI: −0.29; −0.01, P=0.041) and emotional difficulties (B=−0.08, 95%CI: −0.16; −0.01, P=0.030). A higher lower limbs muscle power was associated with lesser depressive symptoms (B=−0.07, 95%CI: −0.12; −0.02, P=0.009).

The results support the notion that physical fitness is associated with lesser depressive symptoms in a middle-income country with one of the highest prevalence of depression globally. Further longitudinal studies are required to determine if physical fitness interventions are associated with a lower risk of incident depression in this age group.

Cette étude visait à examiner les associations entre la condition cardiorespiratoire (CCR) et la puissance musculaire des membres inférieurs avec les résultats en matière de santé mentale (symptômes dépressifs et forces et difficultés) chez les enfants d’un pays à revenu moyen avec l’une des prévalences de dépression les plus élevées au monde.

Une étude transversale.

Des enfants et des adolescents (âgés de 11 à 14 ans), issus de 10 écoles publiques de quatre régions géographiques distinctes de la ville de xxxxx (Brésil), ont été invités à participer à l’étude. La condition physique et les résultats en matière de santé mentale ont été évalués lors d’une seule visite. Les composantes de la condition physique évaluées étaient la capacité respiratoire (test de course navette de 20m en plusieurs étapes) et la puissance musculaire des membres inférieurs (saut vertical). Les résultats en matière de santé mentale comprenaient le questionnaire sur la force et les difficultés (SDQ) et les symptômes dépressifs (Patient Health Questionnaire-modified for Adolescents [PHQ-A]). Des modèles de régression linéaire, ajustés pour les covariables pertinentes, ont été réalisés.

Un total de 545 participants (52,5 % de femmes, âge moyen=12,38 [1,2] ans) ont été évalués. Une condition physique plus élevée était associée à des symptômes dépressifs moindres (B=−0,15, 95 %CI : −0,29 ; −0,01, p=0,041) et à des difficultés émotionnelles (B=−0,08, 95 %CI : −0,16 ; −0,01, p=0,030). Une puissance musculaire plus élevée des membres inférieurs était associée à des symptômes dépressifs moindres (B=−0,07, 95 %CI : −0,12 ; −0,02, p=0,009).

L’étude montre que la condition physique est associée à symptômes dépressifs moins importants dans un pays à revenu intermédiaire où la prévalence de la dépression est l’une des plus élevées au monde. D’autres études longitudinales sont nécessaires pour déterminer si les interventions en matière de conditionnement physique sont associées à un risque plus faible de dépression incidente dans ce groupe d’âge.