Prise en charge anesthésiologique lors de chirurgie surrénalienne - 06/12/24
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Résumé |
Le nombre de lésions surrénaliennes diagnostiquées et réséquées a connu une augmentation au cours des dernières années. Les progrès dans les moyens diagnostiques et thérapeutiques ont conduit à une réduction de la morbidité et de la mortalité associées à ces pathologies. L'abord laparoscopique est recommandé en première intention. Sur le plan anesthésiologique, le principal défi de la chirurgie surrénalienne est lié aux tumeurs sécrétantes et aux syndromes endocrinologiques qui les accompagnent. Parmi ces syndromes, on retrouve le syndrome de Cushing (sécrétion excessive de glucocorticoïdes), l'hyperaldostéronisme (sécrétion excessive de minéralocorticoïdes) et le phéochromocytome (sécrétion excessive de catécholamines). Parmi ces syndromes, le phéochromocytome mérite une mention particulière en raison des conséquences hémodynamiques majeures qui peuvent survenir à toutes les étapes de la prise en charge. Cet article rappelle les aspects essentiels de l'anatomie et de la physiologie surrénalienne. Il souligne les considérations importantes pour l'anesthésiste au cours des différentes étapes de la prise en charge médicale et chirurgicale des différentes pathologies surrénaliennes, en se concentrant particulièrement sur les trois syndromes endocriniens mentionnés précédemment.
Mots-clés : Surrénales, Cushing, Hyperaldostéronisme primaire, Phéochromocytome
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