The field of gynaecologic oncology has evolved rapidly in recent years, largely driven by advances in both radiotherapy and systemic therapies. These innovations have reshaped the management of key gynaecologic cancers, including cervical, endometrial, vaginal, and vulvar cancers, leading to more personalized and effective treatment approaches. This review explores pivotal clinical trials conducted between 2023 and 2024 that have potentially modified current practices. Through an extensive analysis of randomized controlled trials and meta-analyses, we examine the evolving role of radiotherapy, the integration and sequencing of immunotherapy, and the refinement of neoadjuvant and adjuvant treatments based on molecular classifications. The combination of immunotherapy with chemoradiotherapy has shown promising outcomes, particularly in patients with locally advanced cervical cancer. For endometrial cancer, molecular profiling has enabled a more precise classification of tumour subtypes, leading to better-targeted adjuvant therapies that reduce unnecessary interventions and increase treatment efficacy. In parallel, radiotherapy has advanced with the increasing use of modern techniques such as intensity-modulated radiotherapy and more recently the developments of adaptive treatments in order to minimize exposure to healthy tissue, thereby reducing toxicity and enhancing patient quality of life. Integration of image-guided brachytherapy and expansion of capabilities with newer generation of brachytherapy applicators have also increased possibilities to achieve efficient local treatments, including in very advanced cases. However, despite progress in common gynaecologic cancers, the management of rare cancers such as vulvar and vaginal cancers continues to face challenges due to limited clinical research and treatment data. This review highlights the transformative potential of these innovations and emphasizes the need for continued research and personalized treatment strategies to optimize patient outcomes in gynaecologic oncology.

Le domaine de l’oncologie gynécologique a évolué rapidement ces dernières années, en grande partie grâce aux progrès de la radiothérapie et des thérapies systémiques. Ces innovations ont remodelé la prise en charge des principaux cancers gynécologiques, notamment les cancers du col de l’utérus, de l’endomètre, du vagin et de la vulve, conduisant à des approches thérapeutiques plus personnalisées et plus efficaces. Cette revue explore les essais cliniques pivots menés entre 2023 et 2024 qui ont potentiellement modifié les pratiques actuelles. Par une analyse approfondie des essais contrôlés randomisés et des méta-analyses, nous examinons le rôle évolutif de la radiothérapie, l’intégration et le séquençage de l’immunothérapie et le perfectionnement des traitements néoadjuvants et adjuvants basés sur des classifications moléculaires. L’association de l’immunothérapie et de la chimioradiothérapie a montré des résultats prometteurs, en particulier chez les patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus localement évolué. Pour le cancer de l’endomètre, le profilage moléculaire a permis une classification plus précise des sous-types de tumeurs, conduisant à des thérapies adjuvantes mieux ciblées qui réduisent les traitements inutiles et augmentent l’efficacité des prises en charge. Parallèlement, la radiothérapie a progressé avec l’utilisation croissante de techniques modernes telles que la radiothérapie avec modulation d’intensité et plus récemment le développement de traitements adaptatifs afin de minimiser l’exposition des tissus sains, réduisant ainsi la toxicité et améliorant potentiellement la qualité de vie des patientes. L’intégration de la curiethérapie guidée par l’image et l’expansion des capacités avec une nouvelle génération d’applicateurs de curiethérapie ont également augmenté les possibilités de réaliser des traitements locaux efficaces, y compris dans les cas très avancés. Cependant, malgré les progrès réalisés dans les cancers gynécologiques les plus fréquents, la prise en charge des cancers rares tels que les cancers de la vulve et du vagin continue de faire face à des défis en raison d’un accès insuffisant à la recherche clinique et de données de traitement limitées. Cette revue met en évidence le potentiel transformateur de ces innovations et souligne la nécessité de poursuivre la recherche et de mettre en place des stratégies de traitement personnalisées pour optimiser les résultats des traitements en oncologie gynécologique.