Management of unilateral neck irradiation in elderly patients with head and neck cancer: Which place for hypofractionation? A single-centre experience of 43 patients - 01/12/24
Irradiation ganglionnaire cervicale unilatérale chez les sujets âgés : quelle place pour l’hypofractionnement ? Une étude unicentrique de 43 patients
Abstract |
Purpose of the study |
The purpose of the study was to evaluate retrospectively the acute toxicity and efficacy in terms of locoregional control of a cervical lymph node irradiation using a hypofractionated regimen in frail elderly patients.
Material and methods |
Patients receiving unilateral hypofractionated cervical lymph node irradiation at the Institut de cancérologie de Lorraine (France) were retrospectively included. The treatment regimen consisted of delivering 54Gy in 18 fractions to the high-risk tumour or lymph node volume and 45Gy to the prophylactic volume using the technique of simultaneous integrated-boost without concomitant systemic treatment. Toxicity data according to the Common Terminology Criteria for Adverse Events version 4 and survival data were collected.
Results |
Forty-three patients were treated between January 2013 and July 2021. The median age was 83 years (range: 78–86.5 years), 32 patients (74.4 %) were male and 25.6 % had WHO status ≥ 2. Histological types were cutaneous squamous cell carcinoma (39 patients), salivary gland carcinoma (three patients) and Merkel cell carcinoma (one patient). The mean duration of treatment was 27 days. Seventeen patients (39.5 %) received radiotherapy alone. Acute toxicity events of grade ≥ 2 at the end of radiotherapy in the 43 patients were described as follows: 58.1 % radiodermatitis (25 patients), 24.6 % mucositis (11 patients), and 18.1 % xerostomia (eight patients). Seven patients (16.3 %) experienced grade ≥ 2 odynodysphagia, with four patients (9.3 %) requiring enteral nutrition. No grade 3 toxicity events were reported at 3 months, 6 months or 1 year. After a median follow-up of 9.2 months (range: 6–18.5 months), 11 patients (25.6 %) of those treated by exclusive irradiation had a complete locoregional response as assessed by CT-scan 3 months. At 6 months, two of 20 patients retained grade 2 xerostomia and only four of 20 patients reported residual grade 1 pain.
Conclusion |
Moderately hypofractionated unilateral cervical lymph node radiotherapy appears to be well tolerated in frail elderly patients with an acceptable locoregional control rate, potentially providing an alternative to palliative strategies.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif de l’étude |
Cette étude avait pour objectif d’évaluer rétrospectivement la toxicité aiguë et l’efficacité en termes de contrôle locorégional d’une irradiation des aires ganglionnaires cervicales avec un schéma hypofractionné chez des patients âgés fragiles.
Matériels et méthodes |
Les patients ayant reçu une irradiation ganglionnaire cervicale unilatérale hypofractionnée à l’Institut de cancérologie de Lorraine ont été inclus rétrospectivement. Le schéma thérapeutique consistait à délivrer 54Gy en 18 fractions dans le volume tumoral ou ganglionnaire à haut risque et 45Gy dans le volume prophylactique à l’aide d’une technique de boost simultané intégré, sans traitement systémique concomitant. Les données de toxicité selon la Common Terminology Criteria for Adverse Events (CTCAE) version 4 et les données de survie ont été recueillies.
Résultats |
Quarante-trois patients ont été pris en charge entre janvier 2013 et juillet 2021. L’âge médian était de 83ans (intervalle : 78–86,5ans), 32 patients (soit 74,4 %) étaient des hommes et 25,6 % avaient un statut selon l’OMS ≥ 2. Les types histologiques décrits étaient les carcinomes épidermoïdes cutanés (39 patients), les carcinomes des glandes salivaires (trois patients) et les carcinomes à cellules de Merkel (un patient). Dix-sept patients (soit 39,5 %) ont reçu exclusivement une radiothérapie. La durée moyenne du traitement était de 27jours. La toxicité aiguë de grade ≥ 2 à la fin de la radiothérapie chez les 43 patients était décrite comme suit : 58,1 % de radiodermite (25 patients), 24,6 % de mucite (11 patients) et 18,1 % de xérostomie (huit patients). Sept patients (soit 16,3 %) ont souffert d’une odynodysphagie de grade ≥ 2, quatre patients (soit 9,3 %) ont eu recours à une nutrition entérale. Aucune toxicité de grade 3 n’a été rapportée à 3 mois, 6 mois et 1 an. En ce qui concerne le contrôle locorégional, 11 patients (soit 25,6 %) traités par irradiation exclusive étaient en situation de réponse complète 3 mois après le traitement. Six mois après le traitement, deux des 20 patients ont conservé une xérostomie de grade 2 et seulement quatre des 20 patients ont rapporté une douleur résiduelle de grade 1.
Conclusion |
Une radiothérapie unilatérale selon un schéma modérément hypofractionné ciblant les aires ganglionnaires cervicales semble être bien tolérée avec un bon taux de contrôle locorégional ; cette approche pourrait constituer une alternative aux stratégies palliatives.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Radiotherapy, Hypofractionated, Locally, Squamous cell carcinoma, Salivary gland, Merkel cell carcinoma, Head and neck
Mots-clés : Radiothérapie, Hypofractionnée, Carcinome épidermoïde cutané, Glandes salivaires, Carcinome à cellules de Merkel, Tête et cou
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Vol 28 - N° 8
P. 693-698 - décembre 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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