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Tolérance à court et moyen terme d’une radiothérapie prostatique hypofractionnée selon la technique du boost intégré - 01/12/24

Short- and medium-term tolerance of hypofractionated prostate radiotherapy with simultaneous integrated boost

Doi : 10.1016/j.canrad.2024.04.004 
Laurène Larrivière a, , Stephane Supiot b, Astrid Thomin a, Simon Jan a, Sofia Bakkar a, Gilles Calais a
a Service de radiothérapie, centre régional de cancérologie Henry-S.-Kaplan, centre hospitalier universitaire de Tours, 2, boulevard Tonnellé, Tours, France 
b Service de radiothérapie, Institut de cancérologie de l’Ouest René-Gauducheau, boulevard Professeur-Jacques-Monod, Saint-Herblain, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Objectif de l’étude

Cette étude rétrospective a été réalisée pour s’assurer que l’irradiation des aires ganglionnaires pelviennes associée à un boost hypofractionné simultané dans la prostate selon le protocole mis en place au Centre hospitalier universitaire de Tours n’engendrait pas d’excès de toxicité urinaire et digestive à court et moyen termes.

Matériel et méthodes

Des patients atteints d’un cancer de prostate localisé de risque intermédiaire défavorable ou haut risque ont été inclus. La dose délivrée était de 65Gy en 25 fractions de 2,6Gy dans la prostate et les vésicules séminales, et de 50Gy en 25 fractions de 2Gy dans les aires ganglionnaires pelviennes. La toxicité aiguë (entre le début de la radiothérapie et la première consultation de suivi) et à moyen terme (après la première consultation de suivi) a été évaluée à l’aide de la Common Terminology Criteria for Adverse Events (CTCAE) version 5.0.

Résultats

Soixante-cinq patients ont été pris en charge selon le protocole entre le 1er janvier 2020 et le 31 octobre 2022. La majorité d’entre eux avec était atteinte d’un cancer de la prostate à haut risque (79 %). Le suivi médian était de 15 mois. Très peu de patients ont rapporté une toxicité aiguë de grade 3–4 (6 % urinaire et 0 % digestive) ou à moyen terme (7 % urinaire et 0 % digestive).

Conclusion

La radiothérapie des aires ganglionnaires pelviennes avec un boost hypofractionné simultané de la prostate est faisable, avec des taux faibles de toxicité sévère aiguë et à moyen terme.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Purpose

This retrospective study was conducted to ensure that irradiation of the pelvic lymph node areas associated with simultaneous hypofractionated boost to the prostate according to the protocol implemented at the university hospital of Tours (France) does not result in excess urinary and digestive toxicity in the short and medium term.

Materials and methods

The study population included patients with localized unfavourable intermediate or high-risk prostate cancer. The dose delivered was 65Gy in 25 fractions of 2.6Gy to the prostate and seminal vesicles, and 50Gy in 25 fractions of 2Gy to the pelvic lymph nodes. Acute toxicity events (between the start of radiotherapy and the first follow-up consultation) and medium-term toxicity events (after the first follow-up consultation) were assessed using the CTCAE version 5.0 classification.

Results

Sixty-three patients were treated according to the protocol between January 1st, 2020, and October 31st, 2022. The majority of them had high-risk prostate cancer (79%). The median follow-up was 15 months. Very few patients reported grade 3–4 toxicity acutely (6% urinary and 0% digestive toxicity) or in the medium term (7% urinary and 0% and digestive toxicity).

Conclusion

Radiotherapy of pelvic lymph node areas with simultaneous hypofractionated boost to the prostate is feasible, with low rates of severe acute and medium-term toxicity.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Cancer de prostate, Radiothérapie hypofractionnée, Boost intégré

Keywords : Prostate, Cancer, Radiotherapy, Hypofractionated, SIB


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Vol 28 - N° 8

P. 640-649 - décembre 2024 Retour au numéro
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