Impact de la paralysie faciale périphérique sur les habitudes de maquillage : étude de cohorte observationnelle - 26/11/24
Résumé |
But de l’étude |
Les problématiques esthétiques inhérentes à la paralysie faciale périphérique (PFP) sont des plaintes fréquentes des patientes. Le maquillage est proposé comme thérapeutique et apporte des améliorations des symptômes de dépression. Le but de l’étude était de recueillir les habitudes de maquillage de patientes avec PFP et d’étudier le lien avec une possible gêne esthétique et/ou fonctionnelle.
Matériel et méthodes |
Deux questionnaires étaient élaborés afin de comparer les habitudes de maquillage de patientes atteintes de PFP à celles des femmes de la population générale. Ainsi, un premier questionnaire était diffusé entre septembre et décembre 2019 et permettait de recueillir les habitudes de maquillage de 39 patientes présentant une PFP de grade III selon House et Brackmann (groupe A). Un second questionnaire en ligne était proposé à une population contrôle composée de 1385 femmes (groupe B).
Résultats |
Cette étude montrait que les patientes atteintes de PFP se maquillaient plus souvent le week-end (χ2=16,38 ; p=0,0009) et lorsqu’elles restaient à domicile (χ2=8,21 ; p=0,042) que les femmes du groupe témoin. Elles se maquillaient plus souvent le teint (χ2=17,21 ; p=0,0006) et la bouche (χ2=59,31 ; p<0,0001) que la population contrôle. Plus les patientes étaient gênées fonctionnellement, moins elles se maquillaient les yeux. Par ailleurs, nous remarquons que moins les femmes se maquillaient la bouche, plus elles avaient confiance en elle et plus elles se trouvaient séduisantes.
Conclusion |
Les différences d’utilisation du maquillage observées dans cette étude viseraient à masquer la paralysie faciale et seraient en lien avec la gêne esthétique ressentie, et impacteraient la participation sociale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Paralysie faciale, Maquillage, Esthétique, Image de soi
Plan
☆ | Ne pas utiliser pour citation la référence française de cet article mais celle de l’article original paru dans European Annals of Otorhinolaryngology Head and Neck Diseases en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 141 - N° 6
P. 324-328 - décembre 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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