S'abonner

Efficacité du plasma riche en plaquette dans la gonarthrose : évaluation de l’impact fonctionnel et du handicap - 26/11/24

Doi : 10.1016/j.rhum.2024.10.218 
L. Rouached 1, S. Mahjoub 2, , A. Mariem 2, I. Mahmoud 2, S. Bouden 3, S. Ben Dhia 4, A. Ben Tekaya 5, R. Tekaya 2, O. Saidane 6, L. Abdelmoula 2
1 Rhumatologie, hôpital universitaire La Rabta, Tunis, Tunisie 
2 Rhumatologie, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie 
3 Rhumatologie, hôpital Charles Nicolle, Ariana, Tunisie 
4 Service de rhumatologie, hôpital Charles Nicole, Tunis, Tunisie 
5 Rhumatologie, hopital Mongi Slim La Marsa, Tunis, Tunisie 
6 Rhumatologie, hôpital Charles Nicolles, Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

En raison de sa prévalence et de son impact négatif sur la qualité de vie, la gonarthrose représente un problème majeur de santé publique. Parmi les options thérapeutiques explorées, l’injection intra-articulaire de plasma riche en plaquettes (PRP) est une thérapie cellulaire prometteuse. Cependant, cette alternative ne figure pas encore dans les recommandations internationales en raison du manque de preuves robustes quant à son efficacité pour le soulagement des symptômes et la protection ou la régénération des composantes articulaires [1]. Notre objectif était d’évaluer l’efficacité sur la fonction et le handicap à court, à moyen et à long termes de l’injection de PRP chez dans la gonarthrose.

Patients et méthodes

Après consentement, nous avons inclus, des patients atteints de gonarthrose classée de stade I à III selon la classification de de Kellgren et Lawrence. Les critères d’exclusion comprenaient la présence d’une prothèse du genou, les troubles de l’hémostase ou des pathologies inflammatoires du genou. Les patients ont reçu deux injections intra-articulaires de PRP, à trois semaines d’intervalle. Les évaluations cliniques ont été réalisées lors de la première injection (T0), puis successivement à un mois, à trois mois et à six mois post-injection. L’impact fonctionnel et le handicap ont été mesurés à l’aide de l’indice de Lequesne, où un score supérieur à huit indique un handicap fonctionnel important, ainsi que du score KOOS dans ses cinq domaines : douleur, symptômes (gonflement, craquement, instabilité, etc.), activités quotidiennes, activités sportives et de loisir, et qualité de vie ; chaque domaine étant noté sur une échelle de 0 à 100, reflétant l’intensité des plaints.

Résultats

Nous avons inclus 23 patients dans notre étude : 21 femmes (91,3 %) et 2 hommes (8,7 %), l’âge en moyenne était de 64 ans [52–76]. L’indice de masse corporelle était en moyenne de 32,5 kg/m2 [21–50,4]. La gonarthrose était de type fémoro-tibiale dans 31,3 % des cas, fémoro-patellaire dans 12,5 % des cas et tricompartimentale dans 56,3 % des cas. La durée d’évolution était en moyenne de 7 ans [1–20]. Sept patients (30,4 %) avaient une activité physique régulière. À court terme, une amélioration significative était notée dans l’indice de Lequesne (p=0,001). À moyen comme à long terme, une amélioration statistiquement significative a été notée pour les différents domaines du score KOOS ainsi que pour l’indice de Lequesne (Tableau 1).

Conclusion

Notre étude montre l’effet bénéfique de deux injections de PRP pour le soulagement des douleurs, l’amélioration de la qualité de vie et le renforcement des activités sportives et quotidiennes à moyen et à long termes.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2024  Publié par Elsevier Masson SAS.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 91 - N° S1

P. A318-A319 - décembre 2024 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • L’inhibition d’EZH2 améliore l’arthrose et la douleur articulaire en réduisant l’inflammation des cellules synoviales et des macrophages, le guidage des axones et l’ostéoclastogenèse
  • S. Brochard, M. Taieb, I. Richard, J. Aury-Landas, B. Bernay, V. Agin, K. Boumediene, C. Bauge
| Article suivant Article suivant
  • Gonarthrose et qualité de sommeil : lien entre trouble de sommeil et symptômes de la maladie
  • M. El Morjani, O. El Haou, R. Ait Benaddi, A. Mougui, I. El Bouchti

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.