Efficacité du plasma riche en plaquette dans la gonarthrose : évaluation de l’impact fonctionnel et du handicap - 26/11/24
Résumé |
Introduction |
En raison de sa prévalence et de son impact négatif sur la qualité de vie, la gonarthrose représente un problème majeur de santé publique. Parmi les options thérapeutiques explorées, l’injection intra-articulaire de plasma riche en plaquettes (PRP) est une thérapie cellulaire prometteuse. Cependant, cette alternative ne figure pas encore dans les recommandations internationales en raison du manque de preuves robustes quant à son efficacité pour le soulagement des symptômes et la protection ou la régénération des composantes articulaires [1 ]. Notre objectif était d’évaluer l’efficacité sur la fonction et le handicap à court, à moyen et à long termes de l’injection de PRP chez dans la gonarthrose.
Patients et méthodes |
Après consentement, nous avons inclus, des patients atteints de gonarthrose classée de stade I à III selon la classification de de Kellgren et Lawrence. Les critères d’exclusion comprenaient la présence d’une prothèse du genou, les troubles de l’hémostase ou des pathologies inflammatoires du genou. Les patients ont reçu deux injections intra-articulaires de PRP, à trois semaines d’intervalle. Les évaluations cliniques ont été réalisées lors de la première injection (T0), puis successivement à un mois, à trois mois et à six mois post-injection. L’impact fonctionnel et le handicap ont été mesurés à l’aide de l’indice de Lequesne, où un score supérieur à huit indique un handicap fonctionnel important, ainsi que du score KOOS dans ses cinq domaines : douleur, symptômes (gonflement, craquement, instabilité, etc.), activités quotidiennes, activités sportives et de loisir, et qualité de vie ; chaque domaine étant noté sur une échelle de 0 à 100, reflétant l’intensité des plaints.
Résultats |
Nous avons inclus 23 patients dans notre étude : 21 femmes (91,3 %) et 2 hommes (8,7 %), l’âge en moyenne était de 64 ans [52–76]. L’indice de masse corporelle était en moyenne de 32,5 kg/m2 [21–50,4]. La gonarthrose était de type fémoro-tibiale dans 31,3 % des cas, fémoro-patellaire dans 12,5 % des cas et tricompartimentale dans 56,3 % des cas. La durée d’évolution était en moyenne de 7 ans [1–20]. Sept patients (30,4 %) avaient une activité physique régulière. À court terme, une amélioration significative était notée dans l’indice de Lequesne (p=0,001). À moyen comme à long terme, une amélioration statistiquement significative a été notée pour les différents domaines du score KOOS ainsi que pour l’indice de Lequesne (Tableau 1).
Conclusion |
Notre étude montre l’effet bénéfique de deux injections de PRP pour le soulagement des douleurs, l’amélioration de la qualité de vie et le renforcement des activités sportives et quotidiennes à moyen et à long termes.
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Vol 91 - N° S1
P. A318-A319 - décembre 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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