Le guselkumab et les inhibiteurs de l’IL-17 ont une persistance et une efficacité comparables dans le rhumastisme psoriasique : résultats intermédiaires à 6 mois de l’étude de cohorte observationnelle PsABIOnd - 26/11/24

Résumé |
Introduction |
De nombreux médicaments sont disponibles pour traiter le rhumatisme psoriasique (RhPso) et leur efficacité a été démontrée dans des essais randomisés contrôlés (ERC). Cependant, il y a peu de données à long terme en vie réelle. L’objectif de cette analyse intermédiaire de l’étude PsABIOnd, étude observationnelle internationale sur le RhPso et portant sur les premiers≥600 participants inclus sur les 1300 attendus, était d’évaluer la persistance du traitement et les résultats cliniques à 6 mois.
Patients et méthodes |
Dans l’étude PsABIOnd, les patients atteints de RhPso sont traités avec guselkumab (GUS) ou un inhibiteur de l’IL-17 (IL-17i) en 1re, 2e, 3e ou 4e ligne de traitement. Le critère principal de l’étude est d’évaluer la persistance du traitement à 36 mois. Dans cette analyse intermédiaire, les patients inclus et évalués lors de la visite à 6 mois ont été analysés en fonction de leur traitement initial, sans tenir compte des éventuels changements ultérieurs. La persistance du traitement a été évaluée sur 6 mois selon la ligne de traitement, via l’estimateur de Kaplan-Meier. Une analyse par score de propension (SP) a été utilisée pour évaluer le rapport de risque d’arrêt ou de changement de traitement entre GUS et IL-17i avant la visite à 6 mois, en tenant compte des caractéristiques initiales. L’efficacité a été évaluée à 6 mois par ligne de traitement, par l’atteinte de basse activité ou rémission (LDA/REM) et les autres critères habituels.
Résultats |
Au 8 janvier 2024, 360 patients recevant GUS et 326 patients recevant un IL-17i avaient des données de suivi à 6 mois : l’âge moyen (GUS/IL-17i) à l’inclusion était de 52,0/53,6 ans, et 63,1 %/63,8 % des patients avaient déjà reçu au moins une biothérapie. La persistance du traitement à 6 mois était élevée dans les deux cohortes, avec 339/360 (94,2 %) des patients sous GUS et 304/326 (93,3 %) des patients sous IL-17i restant sous leur ligne de traitement (rapport de risque ajusté du GUS par rapport à l’IL-17i pour l’arrêt/le changement de traitement [intervalle de confiance (IC) à 95 %] : 0,87 [0,47–1,61] ; Fig. 1). Les raisons de l’arrêt de la ligne de traitement initiale étaient comparables entre les groupes. L’efficacité du traitement était similaire pour GUS et l’IL-17i lors de la visite à 6 mois (Fig. 2), avec des taux similaires (IC à 95 %) de patients atteignant une LDA/REM selon le cDAPSA (39,7 % [32,3–47,3] vs 34,3 % [27,3–41,7]) ; une LDA/REM selon le DAPSA (38,0 % [30,0–46,5] vs 38,9 % [31,1–47,2]) ; une SCA de psoriasis<3 % (34,9 % [29,7–40,1] vs 31,5 % [26,1–36,9]) ; une MDA (24,0 % [19,4–29,0] vs 28,6 % [23,4–34,2]) ; une réduction des enthésites selon l’indice LEI (45,1 % [37,6–52,8] vs 48,5 % [40,8–56,3]) ; et une disparition des dactylites (60,3 % [47,2–72,4] vs 65,6 % [52,7–77,1]).
Conclusion |
Les patients atteints de RhPso ont montré une persistance similaire au traitement avec GUS ou l’IL-17i, ainsi que des taux d’efficacité comparables sur différents aspects du RhPso à 6 mois. Ces résultats confirment l’efficacité de ces traitements en vie réelle.
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Vol 91 - N° S1
P. A298-A300 - décembre 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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