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Évaluation du cours d’échographie musculosquelettique chez les internes en rhumatologie - 26/11/24

Doi : 10.1016/j.rhum.2024.10.158 
Y. Makhlouf 1, I. Cherif 2, , H. Boussaa 1, S. Miladi 1, A. Fazaa 1, K. Ben Abdelghani 1, L. Ahmed 3
1 Rhumatologie, hôpital Mongi Slim La Marsa, Tunis, Tunisie 
2 Rhumatologie, institut Med Kassab d’orthopédie, Manouba, Tunisie 
3 Service de rhumatologie, hôpital Mongi Slim, La Marsa, Tunisie 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

L’échographie musculosquelettique (EMUS) en rhumatologie a progressé grâce à la promotion de la certification et à l’inclusion dans le programme de formation des internes. L’objectif était d’évaluer les connaissances en EMUS parmi les internes en rhumatologie avant et après une formation d’une journée.

Patients et méthodes

Nous avons mené une étude prospective incluant des internes en rhumatologie. Ils ont participé à une formation pratique d’une journée au département de rhumatologie de l’hôpital Mongi Slim. La formation a eu lieu de 8h à 18h, avec une pause déjeuner d’une heure et deux pauses-café de 15minutes. La formation se composait d’une première partie consacrée à la mise en place de l’appareil et à l’apprentissage des bases générales en EMUS. La seconde partie était dédiée aux situations pathologiques suivantes : polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite et arthrite microcristalline. Un pré-test et un post-test ont été administrés aux participants avant et après la formation. Le test comportait huit questions : 5 portaient sur des aspects généraux de l’EMUS, 3 sur des spécificités observées dans des images cliniques anormales, et 1 sur la confiance dans l’interprétation des images échographiques.

Résultats

L’étude a inclus 42 internes. Seuls 19 % avaient reçu une formation en échographie musculosquelettique dans le cadre de la certification universitaire à la faculté de médecine de Tunis. La 1re question générale portait sur la capacité de l’EMUS à évaluer différentes structures (fibrocartilage, ligament collatéral du genou, épanchement articulaire et épicondylite du coude). Une différence statistiquement significative a été observée entre le pré-test et le post-test, avec un nombre de réponses correctes plus élevé au post-test (p=0,03). La 2e question concernait l’efficacité comparative de l’EMUS et de la radiographie standard pour détecter les érosions avec une différence statistiquement significative dans les réponses en faveur du post-test (p=0,002). Aucune différence n’a été notée entre les réponses au pré-test et au post-test concernant l’apport de l’EMUS dans l’arthrite septique (question 3) (p=0,349). Une différence significative a été observée entre les réponses en faveur du post-test dans la 4e question : détection de l’origine hémorragique par l’EMUS (p=0,02). La 5e question évaluait la sonde appropriée pour évaluer la hanche, et les participants ont fourni la réponse correcte plus fréquemment au post-test (p=0,002). Concernant les 3 questions abordant les anomalies en EMUS, aucune différence significative n’a été observée entre le pré-test et le post-test pour la présence de synovite active B2D3 (question 1) et l’épanchement articulaire du genou (question 2) (p=0,226) et (p=0,672) respectivement. Une différence statistiquement significative a été trouvée pour la question 3 (signe du double contour dans la goutte) avant et après la formation en faveur du post-test (p<0,001). Concernant la confiance dans l’interprétation des images échographiques, une différence significative en faveur du post-test a été observée (p<0,001).

Conclusion

Un manque de connaissances en EMUS a été observé parmi les internes en rhumatologie. La formation d’une journée s’est révélée bénéfique pour les participants.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


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Vol 91 - N° S1

P. A275 - décembre 2024 Retour au numéro
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