Instillations endovésicales d’acide hyaluronique-chondroitine sulfate (Ialuril®) : une étude multicentrique française - 20/11/24
Résumé |
Introduction |
Les cystopathies, qu’elles soient infectieuses, radiques ou inflammatoires sont des pathologies très invalidantes pour lesquelles il existe assez peu d’options thérapeutiques efficaces. L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats des instillations endovésicales d’acide hyaluronique-chondroitine sulfate (Ialuril®).
Méthodes |
Les dossiers de tous les patient(e)s ayant eu des instillations endovésicales d’acide hyaluronique-chondroitine sulfate (Ialuril®) dans 4 centres entre 2021 et 2024 ont été revus rétrospectivement. Le critère de jugement principal était l’impression global d’amélioration a 3 mois (PGI-I). Le succès était défini par un PGI-I=1 ou 2 (amélioré ou très amélioré).
Résultats |
Cinquante-huit patients ont été inclus : 47 femmes (81 %) et11 hommes (19 %). L’âge médian était de 62 ans (25–89). L’indication la plus fréquente était le syndrome douloureux vésical (SDV ; 70,7 %) suivi de la cystite radique (15,5 %) et des infections urinaires à répétition (12,1 %). À 3 mois la majorité des patients étaient améliorés (71,3 %) dont vingt et un avec un PGII à 1 ou 2 (40,3 %). Le taux de succès à 3 mois était significativement plus élevé pour les infections urinaires à répétition (85,7 %) que pour les cystites radiques (50 %) ou pour les syndrome douloureux vésicaux (29,7 % ; p=0,01). Aucun autre facteur n’était significativement associé au succès à 3 mois. Sept effets indésirables ont été rapportés au cours des injections (13,4 %) : 4 infections urinaires et 3 majorations des douleurs. Au dernier suivi, le taux de succès était de 30,3 % et le taux de patients améliorés de 57 %.
Conclusion |
Les instillations endovésicales d’acide hyaluronique-chondroitine sulfate (Ialuril®) apparaissent comme une solution efficace et bien toléré pour certaines cystopathies. Les résultats a court terme pourraient être plus favorable chez les patient(e)s ayant des infections urinaires à répétition. D’autres études sont nécessaires pour évaluer les résultats au long cours et déterminer les facteurs prédictifs de succès (Fig. 1).
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Vol 34 - N° 7S
P. S72 - novembre 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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