Répartition de la prise en charge chirurgicale de la maladie lithiasique en France : données de 2016 à 2022 - 20/11/24
Résumé |
Introduction |
L’incidence de la maladie lithiasique augmente en France et sa prévalence en population générale est proche de 10 %. L’avènement des techniques endoscopiques mini-invasives a modifié profondément sa prise en charge chirurgicale sur les dernières décennies. Le choix des différentes techniques, entre la lithotritie extracorporelle (LEC), l’urétéroscopie (URS) et la néphrolitotomie percutanée (NLPC), restent ouverts selon les recommandations. L’objectif de l’étude est d’étudier les pratiques au cours des dernières années.
Méthodes |
À l’aide de la base de données nationale française du programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI), nous avons recueilli sur la période 2016–2022 le nombre d’interventions, la distribution en fonction du type d’établissement de santé (public, privé, CHU), les durées moyennes de séjour et les caractéristiques épidémiologiques des patients traités pour une lithiase du haut appareil.
Résultats |
Entre 2016 et 2022 en France, le nombre total d’actes pour lithiase du haut appareil a augmenté de 12 %, avec une hausse de 37 % du nombre d’URS, alors que les LEC ont diminué de 36 % et les NLPC de 5 %. L’augmentation du nombre d’acte est régulière sauf pour l’année 2020. Le sexe ratio homme/femme est proche de 2/1 sauf pour les NLPC où il est de 1/1. Les profils d’âge sont similaires entre les techniques, avec une plus grande proportion de patients âgés de 51 à 60 ans. 75 % des LEC et 70 % des urétéroscopies sont réalisées dans un hôpital privé, alors que 60 % des NLPC ont lieu dans un hôpital public, et près de 50 % dans un CHU. Les durées moyennes de séjour ont diminué de 56 % pour les LEC, 32 % pour les URS et 22 % pour les NLPC, avec des durées les plus courtes au sein des établissements privés.
Conclusion |
Le nombre total d’actes pour traitement de lithiase du haut appareil augmente en France au fil des ans, avec une proportion de plus en plus grande pour l’URS au détriment de la LEC, et avec des durées d’hospitalisation de plus en plus courtes. Ces résultats sont à confronter à des données médico-économiques afin d’orienter au mieux l’offre de soin.
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Vol 34 - N° 7S
P. S7 - novembre 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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