Données de survie de l’étude OPALE (Observatoire des patients avec un adénocarcinome ProstAtique métastatique résistant à la castration et stratégies multi-LignEs) - 20/11/24
Résumé |
Introduction |
Dans le cancer de prostate métastatique résistant à la castration (CPRCm), différents traitements peuvent être proposés incluant hormonothérapie de nouvelle génération (HNG) et chimiothérapie (CT). Nous rapportons les données de l’observatoire régional OPALE, étude prospective multicentrique évaluant les différentes séquences thérapeutiques.
Méthodes |
Nous avons inclus 219 patients avec un CPRCm entre avril 2018 et avril 2023, dans 11 centres normands, avec 212 patients analysables. L’objectif principal était l’évaluation de la survie globale médiane (SGmed) et les objectifs secondaires comprenaient : la SGmed selon les séquences thérapeutiques, la survie sans progression radiologique (SSPrad). Les courbes ont été estimées par la méthode de Kaplan-Meier et les distributions de survie comparées avec le test de Log-Rank.
Résultats |
L’âge médian était 73.5 ans (48,5–91,7). En phase hormono-sensible, uniquement 16,5 % des patients avaient reçu une CT ou HNG. La stratégie thérapeutique en situation de résistance à la castration incluait une à quatre lignes (L1 à L4) : L1=212, L2=130, L3=85 et L4=51 patients (Fig. 1). La SGmed de la cohorte était de 46,4 mois (IC95 %, 35,9–53,8). En L1, 86,8 % des patients recevaient une HNG avec une SGmed de 46,4 mois versus 21,0 mois pour les 9,9 % traités par CT. En L2, 40 % des patients recevaient une HNG et 56,2 % une CT. En L3, 30,6 % recevaient une HNG et 55,3 % une CT. Lorsque la séquence thérapeutique était HNG-CT, la SGmed était de 49,2 mois versus 30,4 mois pour la séquence CT-HNG. Lorsqu’il y avait trois lignes thérapeutiques, la séquence HNG-CT-HNG était la plus fréquente (62,4 %) avec une SGmed de 51,4 mois. La durée médiane de chaque ligne était : L1=12,7, L2=4,1, L3=3,9 et L4=3,3 mois. Enfin, la SSPrad était de 13,6 mois en L1 (21,9 si HNG vs 8,1 si CT), 6,5 mois en L2 (13,5 si HNG-CT vs 8,1 si CT-HNG). En fin d’étude, 21,7 % des patients étaient toujours en première ligne de traitement (L1) et 49,5 % décédés.
Conclusion |
Dans l’étude de cohorte OPALE des CPRCm, la survie globale était proche de 4 ans. Ces données de « vie réelle » des séquences thérapeutiques confirment l’intérêt de l’utilisation de l’HNG en première ligne, puis de la CT en seconde ligne.
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Vol 34 - N° 7S
P. S54-S55 - novembre 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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