Traitement par ultrasons endo-urétraux IRM-guidé pour cancer de la prostate : étude prospective monocentrique - 20/11/24
Résumé |
Introduction |
Le but de cette étude est d’évaluer de manière prospective la technique d’ultrasons endo-urétraux IRM-guidée (MRI-TULSA).
Méthodes |
Étude prospective monocentrique conduite entre septembre 2019 et octobre 2023 incluant des patients en première ou deuxième ligne d’adénocarcinome prostatique localisé (approbation CPP et ANSM).
Tous les hommes≥50 ans présentant un CaP localisé (ISUP≥2 ET iTNM<T3N0M0 ET PSA<15 ET prostate<90g) se voyaient proposer l’étude. Les caractéristiques cliniques paracliniques et interventionnelles étaient colligées selon le protocole.
Le geste était réalisé dans le cadre d’une hospitalisation de 2 nuits sous anesthésie générale dans une IRM 1,5T par l’équipe uro-radiologique en utilisant le dispositif TULSA-PRO®. Tous les traitements étaient des traitements totaux de la glande. Un suivi clinique, biologique et IRM était effectué à 3, 6 et 12 mois. Une série de biopsies prostatiques (PBP) étaient réalisée à 12 mois.
L’objectif principal était l’absence de cancer cliniquement significatif, défini par un CaP≥2 OU un CaP ISUP 1>3mm ou>2 biopsies positives, au PBP de 12 mois.
Résultats |
Au total, 25 patients d’âge moyen 72,8 ans (±7,4) et de PSA moyen 5ng/mL (±3) étaient inclus. 14 patients (56 %) étaient en 1re ligne de traitement local et 11 avaient déjà nécessité une radiothérapie externe.
À 12 mois, 10 patients (40 %) présentaient un CaPs sur les PBP de réévaluation et13 patients présentaient un CaP.
Le taux moyen de PSA Nadir était de 0,8 (±0,8) ng/mL et était obtenu à 3 mois, la valeur du PSA moyen à 12 mois était de 1 (±1) ng/mL. À 18 mois, aucun patient n’a nécessité de traitement de rattrapage. Deux patients présentaient une complication postopératoire liée à l’intervention de grade II. Les résultats fonctionnels sont rapportés dans le Tableau 1.
Conclusion |
Le traitement du CaP par MRI-TULSA est associé à un taux important de biopsie systématique positive à 1 an. En revanche, aucun patient présentait une récidive biochimique selon les critères ASTRO/PHOENIX.
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Vol 34 - N° 7S
P. S40 - novembre 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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