Avancées chirurgicales dans le traitement de l’hyperplasie bénigne de la prostate en Afrique : qu’en est-il de l’approche endoscopique ? - 20/11/24
Résumé |
Introduction |
Une étude auprès des centres urologiques de référence africains. L’objectif était d’évaluer les pratiques, les tendances et les défis associés à l’utilisation des techniques endoscopiques en Afrique dans le cadre du traitement chirurgical de l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP).
Méthodes |
Le questionnaire, basé sur Google Forms, a évalué plusieurs points liés au traitement chirurgical de l’hypertrophie bénigne de la prostate. L’enquête a été envoyée de septembre à décembre 2023 par e-mail ou WhatsApp. Les répondants étaient principalement les chefs de département. Toutes les questions devaient être répondues. L’accent a été mis sur le type de chirurgie pratiquée. Les données demandées couvraient le pays, la ville et l’institution, les ressources humaines et matérielles, les moyens de diagnostic, les techniques utilisées, avec une emphase sur les techniques endo-urologiques, les principales difficultés et les besoins en formation. Les données ont été automatiquement collectées. Après vérification de la base de données, l’analyse statistique a été effectuée.
Résultats |
Les données de cette enquête ont été obtenues auprès de 43 centres africains répartis dans 29 pays. Ces pays sont divisés en les zones géographiques : centrale, Est, Ouest, Nord, Sud. Dans 67,4 % des centres, l’HBP était la principale pathologie nécessitant une prise en charge chirurgicale. Parmi les examens urologiques disponibles, la débitmétrie, l’échographie et la cystoscopie ont été rapportés par 13 centres (30,2 %), 30 centres (69,7 %) et 34 centres (79,1 %), respectivement. Dans les 43 centres, environ un tiers des urologues (n=41) sont capables de réaliser une procédure endoscopique pour la gestion de l’hypertrophie prostatique. Parmi les 43centres, 30 disposaient d’un bloc équipé de matériel d’endo-urologie, et 56,6 % (n=17) réalisaient exclusivement des interventions endo-urologiques. La résection trans-urétrale de la prostate (RTUP) est la technique endoscopique la plus largement utilisée. La chirurgie ouverte était la seule technique chirurgicale utilisée dans 14 centres (32,5 %). Dans les autres centres, les deux procédures (endoscopie et chirurgie ouverte) étaient utilisées en fonction des compétences du chirurgien. Vingt-six centres (60,5 %) ont exprimé le besoin de formation à la prise en charge endoscopique de l’HBP.
Conclusion |
Les principaux défis rencontrés sont liés au manque de personnel compétent, à l’indisponibilité de l’équipement et du matériel, ainsi qu’au coût élevé pour les patients. Il est essentiel de développer l’urologie moderne en Afrique, en particulier en ce qui concerne les pratiques endo-urologiques (Fig. 1).
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Vol 34 - N° 7S
P. S24-S25 - novembre 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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