Bilan à un an de la mise en place d’un parcours SOS lithiase - 20/11/24
Résumé |
Introduction |
Un nouveau parcours a été mis en place après l’arrivée d’une infirmière de pratique avancée (IPA) dédiée dans le service. L’IPA coordonne l’ensemble du parcours des patients ayant consulté aux urgences pour colique néphrétique, jusqu’à la recherche des facteurs de risques de récidive lithiasique.
L’IPA trie les dossiers des coliques néphrétiques pour sélectionner les patients nécessitant une consultation chirurgicale d’urgence pour programmation d’un geste rapide (JJ, LEC ou URS).
À distance, L’IPA reçoit l’ensemble des patients en consultation après bilan biologique sanguin et urinaire du CLAFU pour dépister et traiter des facteurs de risque de récidive lithiasique (conseils diététiques ou orientation en néphrologie sur des anomalies retrouvées) au décours du problème aigu.
Méthodes |
Nous avons repris rétrospectivement l’ensemble des dossiers traités par l’IPA sur un an, avec les patients initialement contactés après leur passage aux urgences, puis revu l’ensemble de leur parcours, jusqu’à un éventuel dépistage de pathologie favorisant la récidive lithiasique.
Résultats |
Au total, 600 patients ont été contactés par notre IPA.
Au total, 72 consultations chirurgicales d’urgences ont été réalisées, avec prise en charge urologique rapide (ayant débouché sur 19 LEC, 25 URS, 10 poses de JJ).
Parmi, 198 patients (33 %) ont été perdus de vue (essentiellement des jeunes de moins de 25 ans).
Au total, 272 patients ont été vus en consultation à distance.
Sur ces patients, 66 ont été orientés ensuite en néphrologie pour un bilan plus approfondi.
Plusieurs pathologies ont été retrouvées : une origine diététique dans plus de 85 % des cas, ainsi que d’autres pathologies métaboliques et maladies rares nécessitant une prise en charge spécifique : hyperoxalurie entérique (2), hyperparathyroïdie (6), troubles de l’acidification des urines (2), suspicion de maladie de Cacchi Ricci (7), pathologie médicamenteuse (1), insuffisance rénale chronique et/ou HTA (8), hypercalciurie résoptive et absorptive (2), diabète phosphaté (2).
Conclusion |
La mise en place de ce nouveau parcours a permis de prendre en charge des patients qui n’étaient pas revus par nos urologues de façon systématique au préalable. Il a permis le diagnostic de maladies graves associées aux calculs, et la mise en place de conseils et traitements adaptés pour éviter au maximum la récidive lithiasique (Fig. 1, Fig. 2).
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Vol 34 - N° 7S
P. S12 - novembre 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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