Implantation de ballonnets Pro-ACT par technique de rétrovision dans le traitement de l’incontinence urinaire de l’homme après prostatectomie radicale : résultats à long terme - 20/11/24
Résumé |
Introduction |
Les objectifs sont de rapporter les résultats à long terme chez les patients implantés de ballonnets ProACT pour incontinence urinaire d’effort (IUE) après prostatectomie radicale (PR) selon la technique de rétrovision, ainsi que d’identifier des facteurs prédictifs d’échec ou complications.
Méthodes |
Étude monocentrique rétrospective réalisée entre 2007 et 2021, incluant tous les hommes implantés de ballonnets Pro-ACT pour IUE après PR, utilisant un double monitorage fluoroscopique et cystoscopique souple en rétrovision.
Le succès était défini par un critère de jugement composite : impression d’amélioration du patient (IAP, échelle numérique de 0 à 100)≥80 % et le port de 0 à 1 protection quotidienne. L’amélioration était définie par une IAP≥50 % et une diminution≥50 % du nombre de protections quotidiennes.
Résultats |
Au total, 208 patients d’âge médian de 68ans ont été inclus. 17 % avaient un antécédent de radiothérapie pelvienne (RTP), et 23 % de chirurgie d’incontinence.
Treize patients (6 %) ont présenté des complications périopératoires (principalement plaies vésicales et rétentions aiguës d’urines).
Le suivi médian était de 59 (20–102) mois.
Le taux de complications était de 40 % : déflation (26,5 %), migration (10 %), érosion (7,7 %) ou infection (5,3 %).
L’explantation définitive a été nécessaire chez 34,8 % des patients, avec une implantation secondaire d’un SUA chez 95 % d’entre eux, avec 76 % de succès.
Dans la population ballons en place (n=136), les taux de succès à 6 mois, 1, 2 et 5ans étaient de 70,6 ; 65,4 ; 60,3 ; 41,9 %, respectivement.
L’échec était significativement associé à une incontinence modérée et sévère (p<0,01) et à un antécédent de RTP (p<0,001).
Les facteurs de risque de complication étaient le tabac (érosions (p=0,03) et infections (p=0,047), l’antécédent de chirurgie d’incontinence (infection (p<0,03)), et l’antécédent de RTP (érosions (p<0,01) et explantation définitive (p<0,0001)).
Le taux de survie sans ablation était significativement inférieur chez les patients avec antécédent de RTP (p<0,001).
Conclusion |
Notre série sur 14ans est la première à rapporter des résultats à très long terme d’implantation de ballonnets ProACT utilisant la technique de rétrovision.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 34 - N° 7S
P. S117-S118 - novembre 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?