Enquête relative aux communication et diffusion des recommandations 2022 du Comité Lithiase de l’Association française d’urologie - 20/11/24
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Résumé |
Introduction |
Les recommandations du comité Lithiase de l’Association Française d’Urologie (CLAFU) ont été émises en 2022 sous format internet et édité au format papier en 2023. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact et la diffusion de ces recommandations du CLAFU auprès des urologues membres de l’AFU.
Méthodes |
Une enquête nationale au moyen d’un questionnaire en ligne anonyme était réalisée entre avril et mai 2024. Le questionnaire, développé par des membres du CLAFU, était constitué de 18 questions abordant les caractéristiques démographiques, le mode d’activité et sa part représentée par la prise en charge des calculs urinaires, la connaissance des nouvelles recommandations, leur mode de diffusion ainsi que leur impact potentiel sur la pratique des urologues. Après relecture par un panel (endourologues expert et internes d’urologie), le questionnaire était partagé via les réseaux sociaux et l’AFU. L’analyse statistique comprenait une description générale et une analyse en sous-groupes (activité libérale/hospitalière, urologues certifiés/en formation).
Résultats |
Au total, 228 urologues ont participé à l’enquête dont 86 % avaient connaissance des recommandations 2022 du CLAFU (Fig. 1). Les participants étaient pour 83 % des urologues expérimentés (MCU-PH, PH, PHU, PU-PH ou urologue libéral), avec des proportions similaires entre urologues libéraux et hospitaliers(54 vs 46 %, respectivement). Pour 55 %, la prise en charge des calculs représentait 11 à 30 % de leur activité et pour 25 % 31 à 50 %. Au total, 74 % utilisaient les recommandations du CLAFU et 19 % celle de l’EAU et du CLAFU dans leur pratique. La version synthétique des recommandations était préférée à la version complète (51 %vs 31 %). L’impact médian des recommandations sur les pratiques était de 6/10 (4 ; 8). Parmi les participants, 53 % souhaitaient un autre mode de diffusion plus interactif type podcasts (55 %) et/ou vidéos éducatives (53 %). L’analyse en sous-groupes ne retrouvait pas de différence entre les urologues libéraux et public sur le besoin d’autres modes de diffusion ou l’impact des recommandations sur leur pratique, alors que la version complète était préférée par les hospitaliers (35 % vs 26 %), à l’inverse de la synthèse(42 % vs 59 %)(p=0,04). Des résultats similaires étaient rapportés entre urologues en formation et certifiés pour la lecture complète (44 % vs 28 %) ou synthèse (33 % vs 54 %), p=0,02 (Fig. 2).
Conclusion |
Cette enquête montre une bonne diffusion des recommandations CLAFU aussi bien auprès des urologues certifiés qu’en formation, hospitaliers que libéraux. Des modes de diffusions plus interactifs sont cependant demandés, type audio ou vidéo.
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Vol 34 - N° 7S
P. S103-S104 - novembre 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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