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Impact de la mise à jour des recommandations françaises du comité de cancérologie de l’AFU sur la pratique de la surveillance active pour cancer de la prostate localisé - 20/11/24

Doi : 10.1016/j.fpurol.2024.07.142 
A. Saadi 1, , S. Mokadem 1, S. Zaghbib 1, H. Aouini 1, Z. Naimi 2, A. Hermi 1, B. Saidani 1, H. Ayed 1, L. Kochbati 2, M. Chakroun 1, R. Ben Slama 1
1 Service d’urologie, Hôpital Charles Nicolle de Tunis, Université Tunis El Manar, Faculté de Médecine de Tunis, Tunis, Tunisie 
2 Service de radiothérapie, Hôpital Abderrahmen Mami Ariana, Université Tunis El Manar, Faculté de Médecine de Tunis, Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

La surveillance active (SA) était en 2020 une option thérapeutique pour les patients ayant un cancer de la prostate à faible risque (CPFR) avec des critères d’inclusion basés sur les données du toucher rectal (TR), le PSA et des données biopsiques. Avec la mise à jour des recommandations françaises du comité de cancérologie de l’AFU en 2022, la SA est devenue le traitement de référence pour les tumeurs de faible risque évolutif. Notre objectif était de comparer la pratique de la SA avant et après la mise à jour des recommandations.

Méthodes

Un questionnaire anonyme Google Forms a été envoyé à 163 urologues en 2020 et 185 en 2024, comprenant 28 items répartis comme suit : données sociodémographiques des répondants ; critères d’inclusion et les obstacles pour inclure les patients dans un protocole de SA ; pratique de la SA : modalités du suivi des patients sous SA et les critères de passage à une autre modalité thérapeutique. Nous avons réalisé des comparaisons entre les réponses obtenues en 2020 et 2024.

Résultats

Nous avons analysé 131 questionnaires. Bien qu’en 2024, les urologues avaient plus de patients sous SA qu’en 2020 (93 % vs 79,9 % ; p=0,02), ils représentaient moins de 10 % des patients ayant un CPFR. Il n’y avait pas de différence concernant les principaux obstacles à la SA qui étaient l’anxiété des patients (86 %) et la peur de perdre le malade de vue (63,2 % en 2024 et 75,3 % en 2020) (Fig. 1). Les critères d’inclusion et d’arrêt de la SA n’ont pas évolué entre les deux périodes d’étude (Fig. 2 et Fig. 3). L’IRM prostatique au cours du suivi était refaite par 96,4 % des répondants en 2024 et 82,4 % en 2020 contrairement aux biopsies prostatiques de contrôle qui étaient moins pratiquées (41,1 % en 2024 vs 52,7 % en 2020 ; p=0,01).

Conclusion

Notre enquête montre que malgré la mise à jour des recommandations, la SA n’est proposée que pour un faible nombre de patients ayant une CPFR. Le taux de biopsies prostatiques systématique au cours du suivi reste assez faible. Les critères d’inclusion et d’arrêt de la SA n’ont pas évolué entre les deux périodes d’étude.

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Plan


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Vol 34 - N° 7S

P. S101 - novembre 2024 Retour au numéro
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