Abortion in South-Africa: Does a liberal legislation really impact safe access and use? - 17/11/24
Avortement en Afrique du Sud : la législation libérale a-t-elle vraiment un impact sur l’accès et les procédures ?
Abstract |
The World Health Organization (WHO) considers comprehensive abortion care as part of their essential healthcare service package, which includes the provision of information, abortion management, and post-abortion care. The WHO estimated that globally, 45% of all induced abortions were unsafe, and it noted that nearly half of all the abortions occurred under the least safe circumstances in Africa. Abortion has been legal in South Africa since the implementation of the Choice of Termination of Pregnancy (CTOP) Act (No. 92 of 1996), which was a significant departure from the country's previously restrictive abortion laws. While the CTOP Act (1996) has made provision for access to safe abortion services and pre- and post-abortion counselling, this has not been effectively implemented into effective service delivery. It's estimated that between 52% and 58% of abortions take place in informal medical settings, and that only 7% of the public health facilities in South Africa were performing abortion services in 2017. The WHO noted that the lack of access to safe, affordable, timely, and respectful abortion care, and the stigma associated with abortion pose risks to women's physical and mental well-being throughout the life-course. The aim of this paper was to explore how women in South Africa experience and cope with induced abortion. Additionally, this research looks at how religion, culture and stigma, impact abortion and mental health post-abortion of South African's women. This study utilises data from the latest South African Demographic and Health Surveys (SADHS), in 2016, which includes data from 8514 women aged 15-49 years. This study highlights the need for more data and research related to challenges and experiences of South African women around mental health and the nature of abortion within the country. In this interview conducted by Professor Jean-Pierre Bouchard, population analysts Robynn Ashely Hera and Siposethu Nojoko together with demographer Professor Nancy Stiegler from the University of the Western Cape discuss safe and unsafe abortion incidence and access and the psychological effects thereof.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère les soins d’avortement comme faisant partie de son ensemble de services de santé essentiels, qui comprend la fourniture d’informations, la gestion de l’avortement et les soins post-avortement. L’OMS a estimé qu’à l’échelle mondiale, 45 % de tous les avortements provoqués étaient réalisés dans des conditions illégales, clandestines et/ou non-médicalisées, et elle a noté que près de la moitié de tous ces avortements à risques ont eu lieu en Afrique. L’avortement est légal en Afrique du Sud depuis l’entrée en vigueur de la loi n° 92 de 1996, sur le choix de l’interruption volontaire de grossesse (CTOP) qui constitue une évolution significative par rapport aux précédentes lois restrictives d’accès à l’avortement dans le pays. Bien que la loi CTOP (1996) prévoie l’accès libre aux services d’avortements médicaux et à des conseils avant et après l’avortement, cela n’est toujours pas totalement mis en œuvre pour offrir des prestations de services efficaces. On estime qu’entre 52 % et 58 % des avortements ont lieu dans des cadres informels, et que seulement 7 % des établissements de santé publics en Afrique du Sud offraient des services d’avortement en 2017. L’OMS a noté que le manque d’accès à des soins d’avortement sûrs, abordables, accessibles, et respectueux, et la stigmatisation associée à l’avortement posent des risques pour le bien-être physique et mental des femmes tout au long de leur vie. L’objectif de cet article est d’explorer comment les femmes en Afrique du Sud ont accès et font face à l’interruption volontaire de grossesse. De plus, les auteurs ont examiné l’impact de la religion, de la culture et de la stigmatisation sur l’accès à l’avortement et sur la santé mentale des femmes sud-africaines ayant eu recours à une interruption volontaire de grossesse. Cette étude utilise les données de la dernière Enquête Démographiques et de Santé sud-africaine (SAEDS) disponible, datant de 2016, basée sur un échantillon de 8 514 femmes âgées de 15 à 49 ans. Cette étude souligne la nécessité de disposer de plus de données et de recherches sur les défis et les expériences des femmes sud-africaines en matière d’interruption volontaire de grossesse et de santé mentale dans le pays. Dans cet entretien réalisé par le professeur Jean-Pierre Bouchard, les analystes de la population Robynn Hera et Siposethu Nojoko ainsi que la démographe professeure Nancy Stiegler de l’Université du Cap-Occidental discutent de l’incidence et de l’accès à l’avortement médicalisé et à l’avortement réalisé dans des conditions risquées et de leurs impacts psychologiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Africa, Contraception, Elective abortion, Females, Girls, Medical complication, Mental health, Mifepristone, Misoprostol, Mortality, Pro-choice, Pro-life, Unwanted pregnancy
Mots clés : Afrique, Avortement volontaire, Complication médicale, Contraception, Femmes, Filles, Grossesse non désirée, Mifépristone, Misoprostol, Mortalité, Pro-choix, Pro-vie, Santé mentale
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