Récidive des glomérulopathies après transplantation rénale - 15/11/24


Résumé |
La récidive d'une glomérulopathie sur un greffon représente la troisième cause de perte de greffon à 10 ans. Les glomérulopathies sont plus fréquemment la cause de l'insuffisance rénale terminale (IRCT) parmi les patients incidents en transplantation que dans l'ensemble de la population des patients incidents en IRCT (20 % vs 11 %). La connaissance des glomérulopathies est donc indispensable à la prise en charge du patient transplanté. Les quatre glomérulopathies les plus fréquentes sont la néphropathie à immunoglobulines A (NIgA), la glomérulonéphrite membranoproliférative (GNMP), la glomérulonéphrite extramembraneuse (GEM) et la hyalinose segmentaire et focale (HSF). Pour ces quatre pathologies, des études épidémiologiques récentes montrent un risque de récidive d'environ 10 % à 10 ans (néphropathie à IgA et hyalinose segmentaire et focale) et de 15 % à 10 ans pour la GEM et la GNMP. Le pronostic reste très sombre en cas de GNMP (30 % de survie du greffon 5 ans après la récidive contre environ 60 % pour les autres glomérulopathies). Enfin, ces études apportent un éclairage sur quelques possibilités thérapeutiques. Dans cet article, nous détaillons les dernières études épidémiologiques sur la récidive des glomérulopathies après transplantation, le risque de récidive, le pronostic et le traitement.
Mots-clés : Transplantation, Glomérulopathie, Néphropathie à IgA, GEM, HSF, GNMP
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