Les hépatites, une priorité de santé publique - 18/06/08
Chantal Bertholom : professeur de microbiologie ,
Carole Émile : Biologiste ,
Rose-Marie Leblanc : Biologiste
Entre 600 000 et 700 000 personnes sont contaminées par le virus de l’hépatite B (VHB) ou celui de l’hépatite C (VHC) en France, mais une personne sur deux ignore sa maladie. Face à ce fléau, quelles sont les actions de santé publique prioritaires à mener ? Grâce aux nouveaux outils de la recherche épidémiologique (InVS et Fédération nationale des pôles de référence et Réseaux hépatites, registres spécialisés de région, Observatoire des hépatites aiguës C et des hépatites B, etc.), une réponse est possible. Seul le dépistage peut permettre la mise en place d’un traitement précoce et aujourd’hui nettement optimisé. Mais qui doit-on dépister ? Certes, l’Anaes avait dès 2001 livré ses recommandations. Mais face à l’évolution épidémiologique, il faudra élargir la cible et prendre en compte d’autres approches comme celle proposée dans ce dossier par les LABM. À moins qu’il ne s’agisse d’une hépatite aiguë sévère qui ne peut se traiter qu’en urgence et en milieu hospitalier.
Plan
© 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 2007 - N° 0376
P. 9-16 - juin 2004 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.