Polydipsie-polyurie - 14/11/24
Résumé |
Le syndrome polyuropolydipsique (SPUPD) est défini par une polyurie supérieure à 3 l/j et une augmentation des apports hydriques. Une fois la polyurie confirmée par un recueil urinaire des 24 heures fiable, on élimine une polyurie osmotique dont la cause la plus fréquente est le diabète sucré décompensé. On détermine ensuite de la polydipsie ou la polyurie laquelle induit le SPUPD. La polydipsie primaire peut être psychogénique ou dispogénique, en lien avec une activation des centres de la soif. En cas de doute diagnostique, un test de restriction hydrique est réalisé afin d'évaluer la capacité maximale de concentration des urines, éventuellement suivi d'un test au Minirin® (desmopressine), si cette capacité maximale est altérée. La réponse au Minirin® définit le diabète insipide central pouvant être lié à toute pathologie neurologique. En l'absence de réponse, il s'agit d'un diabète insipide néphrogénique dont les causes sont congénitales (génétiques) ou acquises (médicamenteuses : lithium). Le traitement varie selon la cause du SPUPD, mais les apports hydriques doivent être libres en cas de diabète insipide au risque de développer une hypernatrémie, et les apports osmolaires (sel et précurseurs de l'urée : protéines) doivent être diminués pour limiter la polyurie.
Mots-clés : Polyurie, Polydipsie, Diabète insipide, Potomanie, Concentration des urines
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