Bilan initial d’une pseudopolyarthrite rhizomélique et d’une artérite à cellules géantes - 14/11/24
Initial assessment of polymyalgia rheumatica and giant cell arteritis
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Résumé |
La pseudopolyarthrite rhizomélique (PPR) et l’artérite à cellules géantes (ACG) sont deux entités cliniques proches faisant partie du même spectre de pathologie. Le bilan initial d’une PPR et/ou d’une ACG place le rhumatologue au centre de la prise en charge de ces patients et aura plusieurs objectifs. Dans un premier temps, la confirmation du diagnostic de PPR passera par l’élimination des diagnostics différentiels avec un bilan complémentaire. Ce bilan comporte un versant biologique avec la recherche d’une inflammation biologique, l’absence de dysgobulinémie, de dysthyroïdie et l’absence d’auto Ac. Il n’existe pas à l’heure actuelle de marqueur sanguin pour le diagnostic de la PPR ou de l’ACG. Le versant radiologique, quant à lui, permettra d’éliminer une chondrocalcinose alors que l’échographie des épaules à la recherche de bursite permettra d’augmenter la sensibilité diagnostique. La TEP ne se discutera qu’en cas de suspicion d’ACG associée. Enfin, devant une suspicion clinique d’ACG isolée, un bilan d’imagerie sera indiqué pour confirmer le diagnostic avec une échographie des artères temporales et des troncs axillaires en première intention ou une TEP-TDM, voire une IRM en deuxième intention. Du fait de l’âge supérieur à 50 ans des patients, un bilan des comorbidités sera indiqué dans les deux pathologies avec la recherche de facteurs de risque cardiovasculaire tels qu’une dyslipidémie ou un diabète. De plus, en prévision d’une corticothérapie prolongée, une évaluation de la densité minérale osseuse sera indiquée dans le bilan initial avec une ostéodensitométrie et un bilan biologique d’ostéopathie fragilisante.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Polymyalgia rheumatica (PMR) and giant cell arteritis (GCA) are two similar clinical entities that form part of the same spectrum of disease. The initial assessment of PMR and/or GCA places the rheumatologist at the center of the management of these patients and has several objectives. Firstly, to confirm the diagnosis of PMR, differential diagnoses must be excluded by a complementary evaluation. This investigation includes a biological analysis, looking for biological inflammation, the absence of dysgobulinemia, dysthyroidism and the absence of autoantibodies. There is currently no diagnostic blood marker for PMR or GCA. The radiological aspect will help rule out chondrocalcinosis, while ultrasound of the shoulders for the presence of bursitis will increase diagnostic sensitivity. PET scans will only be considered in cases of suspected associated GCA. Finally, when there is clinical suspicion of isolated GCA, an imaging evaluation is indicated to confirm the diagnosis, with ultrasound of the temporal and axillary arteries as the first line, PET-CT or MRI as the second line. PET-CT should only be considered in cases of suspicion of associated GCA to the PMR. Finally, in case of clinical suspicion of isolated GCA, an imaging evaluation will be indicated to confirm the diagnosis, with ultrasound of the temporal arteries and axillary arteries in the first line, PET-CT or MRI in the second line. Given the age of patients over 50, comorbidities evaluation will be indicated in both diseases, with a check for cardiovascular risk factors such as dyslipidemia or diabetes. In addition, in anticipation of prolonged corticosteroid therapy, bone mineral density should be assessed as part of the initial work-up, with bone densitometry and a biological evaluation for osteoporosis.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Pseudopolyarthrite rhizomélique, Artérite à cellules géantes, Bilan initial
Keywords : Polymyalgia rheumatica, Giant cell arteritis, Initial assessment
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