The sex trafficking of domestic minors remains a major problem despite the many laws designed to protect them. This risk has expanded to an unprecedented scale through the Internet and social networks. However, there are no reliable data on prevalence.

The authors carried out an umbrella review of the literature on the risk of sexual exploitation among young people by conducting a narrative analysis of the six most recent literature reviews.

A strong congruence among sociodemographic, economic, and family factors was identified. The review was useful in highlighting the complexity of the process of recruitment and retention in prostitution, and in reflecting on protection strategies for young people.

There is a debate about whether girls are at greater risk than boys, but all authors agree that the age group most at risk is young people aged 12 to 14. However, no author links this to their adolescence, or considers the impact of this phase of development on the potential risk behaviors of these young people. The main finding of contemporary studies is the negative involvement of intermediary institutions such as schools and welfare services. However, these authors did not use these data in their recommendations. This should be a priority in future prevention programs.

Le trafic sexuel des mineurs nationaux est une préoccupation majeure malgré les nombreuses lois destinées à les protéger. Ce risque a pris une ampleur sans précédent avec Internet et les réseaux sociaux. Il n’existe cependant pas de données fiables sur sa prévalence.

Les auteurs ont réalisé une analyse narrative des six revues de littérature internationale les plus récentes portant sur le risque d’exploitation sexuelle chez les jeunes mineurs.

L’analyse met en évidence une forte congruence entre les facteurs sociodémographiques, économiques et familiaux. Elle met aussi en évidence la complexité du processus de recrutement et de maintien dans la prostitution, et ouvre des perspectives sur les stratégies à développer pour protéger ces jeunes.

La question de savoir si les filles sont plus exposées que les garçons fait l’objet d’un débat, mais tous les auteurs s’accordent à dire que le groupe d’âge le plus exposé est celui des jeunes âgés de 12 à 14 ans. Cependant, aucun auteur n’établit de lien avec l’adolescence, ni ne considère l’impact de cette phase de développement sur les éventuels comportements à risque de ces jeunes. L’autre donnée fondamentale soulignée par les études contemporaines est l’implication négative des institutions intermédiaires telles que l’école et les services de la protection de l'enfance. Donnée qui n’est pas reprise dans les recommandations des auteurs alors qu’elle devrait être une priorité dans les futurs programmes de prévention.